Une abstention historique de 51,29 % a caractérisé le premier tour des élections législatives françaises.
La République en marche (LREM) et le MODEM sont d’ores et déjà assurés d’avoir une majorité absolue, de 415 à 455 députés, au sein de l’assemblée nationale française.
Au bord de l’implosion, le plus grand perdant de cette élection est, sans nul doute, le parti du prédécesseur d’Emmanuel Macron. En effet, plusieurs figures de proue du parti socialiste (PS) à l’image de Benoît Hamon, candidat malheureux à la présidentielle, ainsi que Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire dudit parti, ont été éliminés dès le premier tour.
Les républicains (LR) arrivés en seconde position devraient obtenir entre 70 et 110 sièges selon les estimations à l’issue du second tour. La France insoumise ainsi que le Front national ont réalisé des scores inférieurs à ceux glanés lors de l’élection présidentielle. Le nouveau président français aura, de ce fait, toute latitude pour mettre en œuvre son programme dès la rentrée sociale.
La question cruciale qui reste posée est celle de la réaction de « la rue » qui pourrait entraver voire bloquer les réformes, jugées trop libérales, que souhaite mettre en place le nouveau gouvernement français notamment concernant le code du travail.
Farida Souci