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Trump : Quid de la responsabilité historique de l’Amérique ?

La  dénonciation de l’Accord de Paris obtenu à l’occasion de la tenue de la  CoP21 en décembre 2015 dans la capitale française a suscité plusieurs réactions et commentaires. Elles sont toutes empreintes de stupéfactions, de colère et même de défiance par de nombreux dirigeants d’Etats et villes des Etats Unis ainsi que de dirigeants de grandes entreprises comme Exxon, Google ou Apple qui se disent non concernés par le volte face de Donald Trump. Dans ce levé de bouclier mondial quasi unanime (Chine, Union Européenne, Inde, Russie….), il y a pourtant un volet de la dérobade américaine qui n’est pas évoqué ou si peu : c’est la responsabilité historique des Etats Unis à l’instar de tous les autre pays industrialisés dans le réchauffement du climat par l’accumulation des gaz à effet de serre (GES) depuis le début de l’ère industrielle. Car mis à part  l’effet géopolitique que ce signal négatif implique, le plus grand problème n’est pas que Trump ait cédé au lobby du charbon-les experts estiment que le développement du gaz de schiste (moins émetteur de GES) et des énergies renouvelables vont rapidement mettre à mal la poursuite de l’exploitation du charbon- mais qu’il renonce à alimenter le Fond vert pour le climat. Ce Fond  devait permettre à compter de 2020 (Entrée en vigueur prévue  de l’Accord de Paris) à raison de 100 milliards de dollars par an, aux pays en voie de développement de faire face à l’adaptation aux changements climatiques. Conséquence aussi de ce retrait, le blocage de tout éventuel transfert de technologie vers ces pays en développement. Il est vrai aussi que les autres pays industrialisés ne se précipitent pas pour alimenter ce Fond.

Tarik Melloul

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