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BREXIT : début des négociations

Après que les Britanniques aient voté majoritairement la sortie de l’Union européenne (UE) lors d’un référendum le 23 juin 2016 et que la Première ministre britannique Theresa May ait officiellement notifié à l’UE en mars dernier  l’intention de son pays de quitter l’Union, les négociations effectives de la sortie du Royaume uni  de l’UE viennent de commencer à Bruxelles en  Belgique, siège de la commission européenne. Le ministre britannique du Brexit, David Davis, a été reçu  hier matin par le négociateur en chef de l’UE, le français Michel Barnier.
Libre circulation des personnes :

Tant que le Royaume-Uni  est dans l’Union européenne,  « n’étant pas un pays de la zone Schengen », les règles concernant la libre circulation des citoyens de l’UE  restent inchangées, ce qui risque d’être bouleversé  à partir du moment où le Brexit sera effectif.

Les négociations porteront en premier lieu  sur la libre circulation des personnes entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, ce dernier souhaitant limiter l’immigration sur son territoire. Le futur statut des Européens résidant ou travaillant au Royaume-Uni, plus de 3millions de personnes, ainsi que des Britanniques présents sur le continent européen, restent donc à définir.

La question de la libre circulation se pose aussi pour l’Irlande, qui partage sa seule frontière terrestre avec le Royaume-Uni et se retrouverait particulièrement isolée en cas de rétablissement des postes douaniers entre les deux pays.

Le statut du territoire de Gibraltar, appartenant au Royaume-Uni mais revendiqué par l’Espagne frontalière, s’est à son tour invité dans les débats. Les vingt-sept souhaitent que Madrid puisse donner son aval avant qu’un accord sur le Brexit puisse s’appliquer au territoire, ce que Londres refuse.

 Facture salée pour les Britanniques :

Parmi les sujets brûlants qui devront être renégociés figure notamment la facture de la sortie de l’UE. Le Royaume-Uni pourrait devoir verser jusqu’à 100 milliards d’euros au budget européen, un montant qui correspondrait  aux engagements de Londres jusqu’à la fin du cycle budgétaire en 2020. Une somme contestée par les responsables britanniques, à  leur tête  Le ministre britannique des affaires étrangères, l’eurosceptique Boris Johnson, qui a déclaré que   les Européens pouvaient « toujours courir » pour que son pays paie la facture du Brexit.

Le négociateur en chef de l’UE a aussi répété que les négociations sur le Brexit devaient être bouclées d’ici à octobre 2018 pour permettre une ratification d’un accord final par toutes les parties concernées d’ici à mars 2019.

Ali Meziani

 

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