L’éternel Moh Cherif Hannachi vient encore de faire un énième pied de nez aux supporters de la JSK. Il y a trois jours, il a procédé, sans convocation ni assemblée générale, au remplacement de M. Idres, le président du conseil d’administration (CA) de l’association sportive amateur dont le mandat était arrivé à expiration depuis plusieurs mois.
Il faut savoir que le capital de la SPA JSK est détenu à 75% par cette association et que Moh Chérif Hannachi et quelques actionnaires possèdent les 25% restants. On comprend que si le président du CA de l’association des amateurs décidait de s’opposer à la gestion actuelle, c’en est fini de Hannachi.
En principe, ce dernier n’a pas à s’immiscer dans le renouvellement des instances de l’association. Pressentant le danger que représente pour lui l’élection d’un candidat non inféodé à ses ordres, l’indéboulonnable autocrate réagit. Profitant de la fatigue et, peut être aussi, de la complaisance de l’ancien président qui était son ami mais qui refuse de s’exposer davantage avec lui contre la colère de la rue, Hannachi installe deux authentiques délinquants à la tête du CA du sport amateur à l‘insu de tout le monde. Les violations réglementaires et les préjudices financiers incalculables sont régulièrement commis au grand jour dans un club à la dérive.
Alerté sur tant de magouilles, le ministre de la jeunesse et des sports Ould Ali, trop occupé à festoyer, regarde ailleurs. Idem pour le wali.
Pour se vendre à ses tuteurs algérois, Hannachi essaie de les persuader que s’il venait à partir, ce serait l’explosion généralisée en Kabylie. De joie probablement.
Akli Rahmoune