Le parlement tunisien vient de voter à l’unanimité de ses membres, à savoir 146 députés présents, une loi -qualifiée d’Historique- contre les violences faites aux femmes.
C’est le mercredi 26 juillet, soit six jours après l’ouverture des débats que la loi mettant fin aux violences faites aux femmes a été votée. Cette dernière prévoit de nombreuses mesures plus importantes les unes que les autres, allant jusqu’à des mesures radicales a fin d’essayer de délivrer les femmes tunisiennes victimes d’un certain nombre d’actes qualifiés de barbares.
Cette loi prévoit donc : la reconnaissance de toutes sortes de violences, qu’elle soit physiques, morales, psychologiques, sexuelles ou même économiques dont les femmes tunisiennes pourraient être victimes.
En plus d’une assistance juridique et psychologique, la femme tunisienne victime de violence, peut demander une ordonnance de protection contre son agresseur au tribunal sans passer par une plainte au pénal.
Un autre soulagement pour cette frange de la société tunisienne, avec la modification de l’article 227bis. Ce dernier était sujet à scandales, car il prévoyait six ans de prison ferme pour toute personne ayant commis des violences sexuelles sur une enfant de moins de 15 ans mais cette sentence n’avait plus lieu d’être si la victime épousait son bourreau.
Désormais toute personne qui viole un enfant de moins de 16 ans est condamné à six ans de prison ferme et ceci même avec son consentement. Le même article prévoit une sentence de cinq ans de prison pour quiconque ayant des rapports sexuelles avec une jeune fille de plus de 16 ans et de moins de 18 ans et ceci aussi même avec son consentement.
La Tunisie connue pour ses mesures progressistes concernant la question des droits des femmes, continue à donner l’exemple dans la défense de celles-ci dans les sphère de l’Afrique du Nord.
Katia Meziani