Nous venons d’apprendre que plusieurs partis politiques qui se sont engagés pour la participation aux élections locales du 23 novembre prochain sont confrontés à des blocages de la part de l’administration au niveau de plusieurs wilayas, notamment celles de l’ouest algérien.
En effet, hormis les partis du pouvoir et sa clientèle, les autres partis qui se sont présentés aux services de la Direction de la Réglementation et des Affaires Générales (D.R.A.G), ont eu une désagréable surprise, puisque leurs représentants accrédités porteurs d’une « habilitation » ont été informés qu’ils doivent revenir au lendemain de l’Aid, soit le dimanche 3 septembre, pour le retrait des formulaires et documents nécessaires à la constitution des dossiers de candidatures aux prochaines élections locales.
Le cas de la wilaya de Tlemcen n’est pas le seul puisque plusieurs autres wilayas de l’ouest refusent de délivrer aux responsables de partis ces documents nécessaires pour la collecte de signatures ou la constitution de dossiers, alors que cette opération devait commencer à partir de samedi 26 août, comme a été indiqué dimanche dans un communiqué du ministère de l`Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Selon le même communiqué du ministère, la remise des documents nécessaires à la constitution des dossiers de candidature pour l’élection locale du 23 novembre s`effectue tous les jours de la semaine, de 9h00 à 16h 30, sauf le vendredi. L’opération du dépôt des dossiers de candidature s’achève 60 jours francs avant la date du scrutin, soit le samedi 24 septembre 2017 à minuit.
Pour rappel, des partis politiques, dont le RCD, ont été confrontés à des blocages lors des élections législatives du 4 mai passé où le parti de Mohcine Belabbas n’a eu les formulaires qu’une semaine après l’ouverture de cette période, puisque les services de la DRAG ont fait tout pour que le RCD ne constitue pas sa listes dans plusieurs wilayas de l’intérieur du pays.
A ces blocages qui ne font que retarder l’opération de constitution de listes, s’ajoute le sérieux problème de la saisie sur un CD, de tous les noms des parrainages, nécessaires pour la collecte des signatures, alors que le logiciel remis par la DRAG lors des législatives était in-opérationnel.
Katia Meziani