Les aventures du président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, n’en finissent pas. Personne, même de son entourage le plus proche, ne sait à quoi il joue..
Les fans de la JSK qui viennent de fêter le 71ème anniversaire de la création du club (01 Aout 1946) n’arrivent plus à comprendre ce que Hannachi prépare. De surprises en surprises, de limogeages en limogeages, les humeurs de Hannachi déroutent. Quant aux recrutements, ce ne sont que des promesses comme chaque année.
Le « Boss » comme il aime à se faire appeler, Mohand Cherif Hannachi continue un limogeage sans pitié des enfants du club. Après avoir renvoyé le duo Faouzi Moussouni et Mourad Rahmouni au lendemain de la fin du stage de préparation de Tikjda, c’est au tour de l’entraineur des gardiens, l’ex international Lounes Gaouaoui, qui vient d’être évincé de la barre technique de la JSK.
L’autre coup de théâtre est arrivé cet après-midi : Mourad Rahmouni et Faouzi Moussouni défient Moh Cherif Hannachi et décident de rejoindre l’équipe de la JSK partie en Tunisie pour le 2eme stage de préparation, alors que le président Hannachi, quant à lui, a confirmé qu’ils ne vont pas entrainer le club « A », mais qu’ils seront payés et auront leurs salaires de 14 mois comme le stipule le contrat. Par contre, a ajouté l’héritier solitaire du club, Moussouni et Rahmouni vont entrainer l’équipe « réserve ». Une autre humiliation ou une fuite en avant ?
Dans les faits, c’est la débandade totale : Moh Cherif Hannachi part en congé au Maroc et désigne un président intérimaire (Azlef Malik) alors que l’équipe de la JSK est partie en Tunisie sans entraîneur, ni médecin, ni kiné, ni programme, alors qu’on annonce le retour de l’italien Enrico Fabro à la barre technique, lui qui a été limogé par l’éternel Hannchi en 2012, à la 11ème journée du championnat, suite à des résultats jugés « chaotiques ». Fabro, pour rappel, est en chômage depuis 5 ans.
Le flou total règne au club phare de la Kabylie. Certains ont annoncé déjà le retour de la contestation de rue pour demander, une nouvelle fois, le départ du doyen des présidents de clubs algériens. On avance la date du samedi 5 aout pour un sit-in devant le siège du club et le stade du 1er novembre de Tizi Ouzou.
En définitive et pour les dizaines de milliers de supporteurs et amoureux de la JSK, le cauchemar continue avec Hannachi qui a tout de même réussi un exploit : fédérer tout le monde contre lui. Avec cet été mouvementé, il faut s’attendre au pire puisque le début du championnat est dans trois semaines alors que la JSK n’arrive pas à retrouver un semblant de sérénité.
Katia Meziani