Par Rabah Said
Ahmed Ouyahia n’oubliera pas de sitôt son passage au Parlement. L’enfant terrible adopté par les généraux dans les années 90 n’est plus « droit dans ses bottes » ; c’est la pale copie du préposé aux sales besognes comme il aimait à se définir.
Après les cantines qui n’existeraient que depuis la venue de Bouteflika et le fameux « nous vivons l’enfer », ses déclarations sur la valeur du dinar affolent le marché de la devise avant même que la planche à billets ne démarre.
On se souvient que, pensant bien faire, il avait expliqué que de toutes les façons le dinar a commencé sa dégringolade depuis longtemps. Une manière maladroite de dire que cette dépréciation inéluctable est sans rapport avec la planche à billet ; un mensonge bien sur. Mais les citoyens ont surtout retenu qu’il n’est pas bon de garder leurs dinars car ils vont perdre du pouvoir d’achat. Dans les insanités, Ouyahia a été plus loin. Pour lui, les tensions sur certains produits sont créées par la rumeur. Comme si les bourses de toutes sortes de produits, y compris la monnaie, dans le monde entier, ne fonctionnent que par le rationnel.
Au final, Ahmed Ouyahia découvre que ce sont les opposants qui le haranguent au moment où les députés du FLN lui font savoir qu’ils sont instruits pour assurer le service minimum, en attendant…..