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Madrid destitue le chef du gouvernement catalan

Réaction brutale et immédiate de Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, après la proclamation de l’indépendance du parlement régional catalan.

Sitôt la décision catalane prise, le premier ministre a aussitôt convoqué un conseil des ministres extraordinaire pour donner suite à la séance du Sénat qui l’autorisait à mettre sous tutelle la Catalogne, c’est à dire suspendre les institutions régionales.

Première conséquence pratique : le chef du gouvernement catalan vient est destitué et le parlement régional dissout. Dans la foulée, une convocation du corps électoral est prévue pour le 21 décembre.

En fait, cette réponse musclée était attendue de la part du premier espagnol qui avait choisi dès le départ de la crise la manière forte.

Cette stratégie a certes l’approbation de la grande majorité parlementaire madrilène mais elle suscite des grincements de dents aussi bien en Espagne que dans certains cercles médiatiques européens qui redoutent des dérapages induits par une exacerbation de tensions déjà vives.

Comment remplacer sans heurts des centaines de journalistes, des milliers de policiers et autant de fonctionnaires ou, plus grave, des milliers de représentants démocratiquement élus ?

Les prochaines élections seront elles ouvertes aux indépendantistes ? Ces derniers seront passibles de poursuites judiciaires comme cela est annoncé ici et là ?

Il est peu aisé de dire si Mariano Rajoy a bien évalué une situation complexe et explosive. Des spécialistes de l’Espagne redoutent les contre coups d’une politique dont le moteur serait un tempérament rigide et une faible disponibilité au dialogue.

Akli Rahmoune.  

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