MOEURS POLITIQUES: Chakib Khelil donne des leçons sur la corruption à Ouyahia

Ce n’est plus de la rigolade, cela devient gravissime. Ouyahia notre premier ministre veut-il semer le fitna (pour être dans l’air du temps) et pousser les Algériens à commettre le pire en envoyant ses cadres jubiler devant les conseils de Chakib Khelil ? Si par exemple, je vais en Italie ou en Suisse, comment pourrai-je dire que notre Berlusconi local est devenu le conseiller du Gouvernement algérien ? Faisant fi des poursuites judiciaires introduites par les justices italienne et suisse, celle algérienne s’étant désistée. l’Etat algérien jouant désormais le rôle de complice si ce n’est celui de receleur !
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​Comment mépriser le peuple dont il n’est apparemment pas issu, au point d’autoriser un terroriste financier plus vil qu’un Hadj Bettou qui a causé l’assassinat de Boudiaf, à donner des leçons sur l’évitement de la corruption ? Qui a donné la salle de l’ISGP pour cette conférence à ce sieur alors qu’on la refusait à des économistes et intellectuels comme le Pr Boucebci, Djillali Liabes et consort. Assassinés bien sûr…
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​Cevital relevait pour le Chakib bis, à savoir Bouchouareb, d’une affaire beaucoup plus personnelle qu’establishment. Ce dernier n’acceptait pas qu’on rajoute de « l’huile » sur le feu. Cette affaire était trop glissante pour lui et il n’admettait point qu’on engrange de l’argent plus honnêtement que lui. La Justice internationale l’a à l’œil en attendant que la notre « s’indépendantise ». Et ça, il ne le sait que trop bien.
​Au fait, pourquoi jouons-nous aux vierges effarouchées quant à la suppression de l’impôt sur la fortune ? Quand cet article écrit au minuscule existait, avions-nous des équipes fiscales pour contrôler le nombre de perles et de diamants qu’il y avait dans les écrins de nos nababs ? Savions-nous qui avait un yatch, trois villas, quatorze lots de terrains, deux logements entre la Suisse et la France, cinq maîtresses et aucun maître à donner des leçons de patriotisme…
M. Kassi