Meeting de Mohcine Belabbas à Bejaia: Le pouvoir veut casser tout ce qui réussit dans ce pays !
C’est un Mohcine Belabbas très offensif qui a eu à animer le meeting du RCD de ce Vendredi 10 Novembre dans la cinémathèque de la capitale des Hammadites, une salle pleine à craquer au moment où d’autres partis paient des « spectateurs » ou attirent des passants à coup de casse croutes.
En effet, en ce 13e jour de campagne électorale, le Président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) n’est pas allé par 36 chemins pour fustiger le gouvernement Ouyahia et par delà, tous les décideurs.
Le député d’Alger commencera par expliquer le slogan du parti durant cette campagne « Pour une gestion efficace » qui n’est pas qu’un slogan mais un programme de travail. Il fera, pour démontrer cela, une parallèle entre la gestion des gouvernements algériens qui se sont succédés depuis 1999 avec tous les moyens dont ils disposaient et la gestion d’une APC/RCD qui est celle de Hadjret Ennous (Ex Fontaine du Génie) dans la wilaya de Tipaza depuis 2007, APC qui démarrera d’une situation négative (endettement et incapacité de régler notamment les factures d’électricité et les salaires des employés) pour se retrouver en 2017 avec un excédent de recettes.
« Les premiers ont réussi à mener l’Algérie à la dérive malgré la manne pétrolière qui a flirté avec les 120 Dollars le baril jusqu’en 2012, achetant la paix civile, distribuant les milliards de dinars à tout bout de champs, tuant tout investissement productif et allant jusqu’à hypothéquer l’avenir de générations, n’écoutant aucune critique fut-elle constructive. Nous avons critiqué la démarche tout en proposant des solutions. »
Le Président Belabbas poursuivra « Le RCD a eu à avertir sur les dangers qui nous guettaient notamment les crises qui sévissaient un peu partout dans le monde, nous avions proposé les solutions de l’énergie solaire, celle du tourisme etc, mais non seulement ils ne nous ont pas écouté mais en plus, ils cassent tous les acteurs qui veulent construire ! Agoujil bawal (Comprendre Ouyahia) voulait complexer nos députés qui défendaient l’entreprise Cevital ! Nous lui répondons que nous sommes fiers de défendre Cevital (et toutes les entreprises en difficulté) car en défendant cette entreprise, nous sauvegardons 18.000 postes d’emplois (Donc 18.000 familles), en la défendant, nous défendons la première entreprise exportatrice hors hydrocarbures après Sonatrach ! «
Avec beaucoup d’autres exemples qui pouvaient alléger le fardeau des importations et donc de donner une alternative au pays bien avant cette crise, nous ne serions pas obligés aujourd’hui d’annoncer des augmentations qui n’ont absolument pas lieu d’être à l’exemple de celles en rapport avec l’essence et les produits dérivés !
Revenons maintenant à cette petite commune de Hadjret Ennous qui, partie de rien et avec un endettement et où les citoyens ont décidé de changer de majorité qui n’a jamais eu à gérer par le passé dans leur commune et c’est ainsi que notre parti a eu une majorité relative aux élections de 2007 et au bout de ce mandat cette équipe a réussi non seulement à éponger les dettes de leur APC mais mieux encore, elle a réalisé un excédent de recettes grâce à une idée toute simple: Les élus, après beaucoup de démarches, ont eu un projet: une centrale thermo-électrique qui a été d’un apport certain pour une entrée de liquidités permettant à la commune de réaliser l’exploit de redresser la situation. En 2012, les citoyens ont donné pleine confiance au RCD qui a eu la majorité absolue et nous sommes allés visiter cette commune exemplaire, elle ne manque aujourd’hui de rien en matières d’infrastructures: des lycées, des CEM, des maisons de jeunes, des centres culturels, centres de formation féminin, centres de formation dans le domaine touristique etc…C’est vous dire que si, au plus haut sommet de l’Etat, on parle de crise financière, nous, nous disons qu’il y a plutôt une crise d’hommes qu’il faut aux places qu’il faut !
La clé de la réussite réside dans 3 critères: La gestion solidaire, la gestion transparente et la gestion efficace. » M. Mohcine Belabbas expliquera dans le détail ces 3 critères et concluera: « Nos militants et nos cadres, qu’ils soient aux APC, aux APW ou à l’APN donnent des solutions, proposent une alternative pour sortir le pays de ce marasme ambiant.
Les gouvernants parlent de crise alors que tout est à faire. C’est la raison majeure qui nous pousse aujourd’hui à vous dire qu’il faut faire confiance aux listes RCD, nous ne pouvons plus nous permettre une autre perte de temps. Je voudrais aussi attirer l’attention sur la profusion de partis (du pouvoir ou proches de ce pouvoir) qui sont entrés en force en Kabylie et qui promettent tout et n’importe quoi, ces gens là ont eu à exercer et exercent encore le pouvoir pour certains d’entre eux depuis toujours, ils ont tout raté, par quel miracle espèrent ils réussir en 2017 et, qui plus est, en pleine crise multiforme ? Nous les connaissons bien, ce sont des menteurs, capables de vous dire « oui » qui deviendra « non » quelques minutes après ! Ils parlent de démocratie mais ce sont des militants du 19 mars ! Il faut en finir avec ces partis ce 23 Novembre! »
Le député d’Alger terminera en répondant aux interrogations de nombreux citoyens sur un supposé soutien du RCD à un 5e mandat de l’actuel chef de l’Etat: »J’étais en campagne et j’ai été interpelé par des militants sur cette »annonce » qui circulait sur les réseaux sociaux. Nous sommes habitués à ce genre de tentatives du pouvoir à vouloir conditionner la population sur le choix suivant: Pour ou contre ? Nous avons déjà eu à répondre que nous sommes contre le fait de nous laisser ce seul choix entre la peste et le choléra ! Nous avons fait des propositions concrètes contre ce choix imposé mais comme ils n’ont pas compris nos propositions, nous avons été plus clairs: Nous étions contre Bouteflika en 1999, nous serons contre Bouteflika s’il se représente et il faudra qu’ils sachent que nous serons déjà contre le futur candidat du système !
Le président du RCD a animé trois autres meetings de proximité le même jour dans les communes d’Adekar, Fenaia et El Kseur.
Juba C.