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SITUATION POST-ELECTION : ça commence très bien !

Dès le lendemain des élections APW/APC remportées haut la main et la jambe par les légitimes héritiers de l’Histoire de l’Algérie indépendante, c’est la reprise des hostilités à sens unique. Les Algériens n’ont même pas eu à digérer le « carnaval fi dechra » de la veille que « les tenants et les aboutissants » du pouvoir leur ont signifié matraquement que la récréation de 48 heures était finie. Comme si c’en était une, à part pour ceux qui ont du arroser cela jusqu’à une heure tardive à coups de petits fours et de Saïda (jamais Ovital) sans alcool.

​Plus d’une centaine de syndicalistes toujours aussi naïfs au point de croire à un quelconque changement dans la tête et les projets de nos dirigeants ont été arrêtés manu militari. L’Inter syndicale a peut-être poussé un peu trop loin le bouchon en choisissant la rue des Fusillés pour cette manifestation… Heureusement que c’est resté au stade de la rue des Matraqués. Il est vrai que cela a du paraître indécent aux yeux des décideurs d’exiger le rétablissement de l’impôt sur la fortune. De même qu’il est inconcevable, en ces temps de diète et de dèche, d’exiger du pouvoir la défense des acquis des travailleurs et de leur pouvoir d’achat.

​« Non mais, pour qui se prennent-ils ces lambdas des temps reculés ? Pourquoi pas un salaire à 420.000,00 DA ? Pourquoi pas une villa à Club des Pins pendant qu’ils y sont ? » aurait vociféré un député anti-cohabitationniste tendance FLN-RND.

M. Kassi

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