Aomar MOHELLEBI ( Tamurt info) : Idir le « traitre » ; Hamid Grine le « génie littéraire ».
Ameslay expose à partir d’aujourd’hui les premiers extraits des articles manipulatoires de Aomar Mohellebi publiés dans Tamurt info sous le pseudonyme de Tahar Khellaf. Parallèlement , le lecteur pourra découvrir les méthodes de l’infiltration des « souverainistes kabyles » par la technique du double langage utilisée par cet individu dans la Dépêche de Kabylie et l’Expression.
Voici ce qu’a déversé sur plusieurs articles dans Tamurt info Aomar Mohellebi alias Tahar Khellaf à propos de Idir qui a porté la culture amazigh dans l’universalité .
8 avril 2017 :
KABYLIE (Tamurt) – La fille du célèbre chanteur kabyle Idir, que d’aucuns n’hésitent pas à présenter comme étant le porte drapeau de la chanson kabyle à l’étranger, ne maîtrise pas la langue kabyle. Sa langue est le français.
D’ailleurs, ces jours-ci, à l’occasion de la sortie de l’album de son père, Idir, dans lequel elle chante, on la voit sur les chaines de télévisions kabyles s’exprimer uniquement en langue française et toutes ses réponses aux intervieweurs sont données dans la langue de Molière…
Tahar Khellaf pour Tamurt info.
26 octobre
Dans une interview au Soir d’Algérie : Idir insulte les militants du MAK et les indépendantistes
KABYLIE (Tamurt) – A peine sa tournée an Algérie, organisée par le pouvoir sous l’égide de l’ONDA annoncée par l’agence de presse étatique, l’APS, le chanteur kabyle Idir entame déjà sa mission de dénigrement de tout ce qui a trait au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et aux indépendantistes kabyles.
Dans une interview accordée au Soir d’Algérie, truffée de contradictions, le chanteur Idir a le mérite, il faut le lui concéder, de reconnaître que l’ONDA, qui organise sa tournée, n’est pas un organisme indépendant mais une officine du pouvoir…
Cette précision faite, Idir commence bien sa mission qui consiste à s’attaquer aux seuls opposants qui restent au pouvoir algérien actuellement : les indépendantistes kabyles…
Voilà ce que dit Idir en 2017 à l’adresse des Kabyles qui entretiennent encore l’espoir : « Le combat a cessé depuis longtemps, faute de combattants. Pire, quand on voit ce qui se passe chez une certaine frange de militants, on se rend compte qu’il y a un vent de fascisme qui souffle à l’horizon : nous ne sommes plus dans les mêmes références qui ont prévalu lorsque nous menions un combat tout beau et tout innocent ! Aujourd’hui, c’est le nivellement par le bas, la remontée des bas instincts où un Algérien traite un compatriote de «Ânegérien» ! Je n’ai rien à partager avec ces gens-là. Il me reste alors la musique, une manière de dire ce que j’ai à dire tout en donnant de l’émotion et de l’amour ».
Concernant le choix d’Alger au lieu d’une ville de Kabylie pour signer son retour, Idir dit ce qu’on lui a dicté de dire pour bien évidemment épingler encore davantage les indépendantistes…
« L’amour » de Idir pour la Kabylie est tellement un grand amour que pour revenir sur scène, Idir ne choisit aucune ville de Kabylie. C’est comme affirmer haut et fort aimer follement une femme et épouser volontairement une autre avec fierté. On verra bien s’il y aura ou non le portrait de Bouteflika le jour de son spectacle à Alger, s’il y aura des ministres dans les premières loges et s’il, Idir, osera, par exemple, rendre hommage à Matoub Lounès, à Bessaoud Mohand Arab, aux 120 martyrs du printemps noir de 2001, aux 24 détenus d’Avril 80, etc…
Tahar Khellaf pour Tamurt
29 octobre :
Grave dérapage du chanteur Idir : « Matoub Lounes n’était pas un Rebelle »
CULTURE (Tamurt) – On ne sait pas encore jusqu’où ira Idir dans son délire. Mais cette fois-ci, il s’agit d’atteinte à la mémoire de Matoub Lounes. Il n’est plus question de se compromettre avec un pouvoir qui a confisqué l’indépendance de l’Algérie et ruiné le pays mais…
Lors d’un passage sur la chaîne de télévision arabo-baathiste « Ennahar TV », à une question de la journaliste sur le poète assassiné le 25 juin 1998, le chanteur Idir donne des réponses voulant réduire Matoub Lounès à un moins que rien…Le chanteur qui sait pourtant bien parler quand il s’agit d’insulter les centaines de milliers de kabyles sympathisants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et d’indépendantistes kabyles, a balbutié quelques mots sans pouvoir aller jusqu’au bout de cette attaque gratuite (mais qui sera bien récompensée par le pouvoir, ça commence déjà)….
De ce courage qui faisait que Matoub Lounes est resté dans sa Kabylie natale au moment où lui se la coulait douce en France, sans jamais prendre aucun risque ne serait-ce que pour soutenir ses frères restés au pays ou venir assister à l’enterrement du même Matoub Lounes. Idir n’a pas trouvé mieux pour décrire Matoub Lounes que ces phrases : « Matoub, dans sa vérité, c’était un garçon (Idir n’utilise même pas le mot homme) qui a souffert qui a toujours cherché le bonheur qui l’a rattrapé meskine (sic !) ». Idir a ajouté que Matoub Lounes était quelqu’un de fragile. « Il est resté neuf moi avec moi. A l’époque, il était malade ».C’est tout ce que Idir a trouvé à dire, en langue arabe en plus, en parlant de Matoub Lounes sur la chaîne de télévision Ennahar-TV : meskine, malade, garçon, fragile… Ah, si Matoub Lounes était encore vivant ! Une seule chanson ne suffira pas pour lui répondre.
Tahar Khellaf pour Tamurt info.
15 novembre :
Dans une interview au « Point », Idir insulte encore Matoub Lounès
KABYLIE (Tamurt) – Le chanteur kabyle Idir est-il en mission contre Matoub Lounès et contre le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie ? Tout porte à le croire car, depuis l’annonce de sa tournée officielle organisée par une officine du Pouvoir algérien, à savoir l’Office National des Droits d’Auteurs (ONDA), Idir ne cesse de délirer et de multiplier les dérapages.
Dans une récente interview accordée au magazine « Le Point » (édition Afrique), Idir s’en prend de nouveau de manière frontale à Matoub Lounès… Voilà ce que déclare Idir, en réponse à l’une des questions de la journaliste : « Qu’on tente de donner un titre de rebelle ou de héros à X ou Y, cela ne m’intéresse pas. Moi, je suis plus proche de ce que j’ai appris de ma mère, de ma grand-mère. Un peu comme Camus qui disait préférer sa mère. Je suis amazigh oui, je n’ai à y mettre ni de l’orgueil ni de l’agressivité. Je ne trouve pas ma place dans ces tendances ».
Il n’y a d’ailleurs qu’un seul Rebelle, c’est Matoub. N’en déplaise à Idir et à tous les opportunistes et autres kabyles de service, anciens ou nouvellement recrutés. Quant à Idir, qui a applaudi Sellal après avoir fait partie d’une délégation avec Zidane ayant été reçue par Bouteflika, puis s’est fait vêtir d’un burnous par Anis Rahmani, directeur d’Ennahar TV, avant qu’il ne s’abstienne de réagir quand le directeur de l’ONDA, n’enlève de ses épaules le drapeau amazigh, sans oublier son fameux duo en arabe avec Cheb Mami (etc.), son CV le fera vite zapper de l’Histoire des Berbères et des Kabyles contrairement à Matoub Lounès.
Tahar Khellaf pour Tamurt info.
N.B : Nul besoin de rappeler que les phrases citées par l’indicateur ont été extraites de leur contexte. On peut aussi noter l’acharnement de l’infiltré à attaquer un homme par sa fille…Le reste se passe de commentaires.
Voici maintenant l’article écrit par le même agent il y a quatre jours sur l’Expression à propos de Hamid Grine, un des ministre les plus hostiles au monde de la presse quand il était en fonction à l’information.
Tizi Ouzou accueille à bras ouverts Hamid Grine
En plus des lecteurs, de nombreux écrivains de la région de Tizi Ouzou ont marqué de leur présence la séance de vente-dédicaces de Hamid Grine, à l’instar de Mohammed Attaf, Youcef Merahi, Mustapha Rafai ainsi qu’El Hadi Ould Ali, le ministre de la Jeunesse et des Sports.
Ce sont donc des moments de convivialité et d’échanges culturels d’une extrême intensité auxquels nous avons eu droit samedi dernier, dès 14 heures, à la librairie Cheikh de Tizi Ouzou. L’équipe de cette librairie, à leur tête son gérant, Omar Cheikh, ont fait preuve d’un savoir-faire en matière d’organisation qui a été beaucoup apprécié par le romancier Hamid Grine…
Hamid Grine ne s’est pas lassé d’échanger durant des heures avec le public, dont une bonne partie a lu ses anciens livres, mais aussi des livres de sommités littéraires mondiales ayant donné l’occasion à Hamid Grine d’en parler. Puisque sa plume et son goût pour la littérature s’est forgé, entre autres, grâce à la lecture de ces auteurs exceptionnels et prolifiques dont l’un des premiers a été Honoré de Balzac. Hamid Grine avait à peine 15 ans quand il a lu ses écrits.
Aomar Mohellebi ( l’Expression.)
N.B : Les lecteurs qui veulent découvrir un génie littéraire ignoré que l’indicateur Tahar Khellat nous fait découvrir, peuvent lire son article de trois pages publié sur l’Expression.
A suivre