Comment voulez vous qu’on croit aux promesses et au verbiage de nos responsables ? Un ex ministre des affaires religieuses, ayant été découvert avec un armement de guerre stocké chez lui, a déstabilisé le juge en exhibant en plein procès une autorisation de port d’armes dûment attestée par qui de droit. Qui croire ? Le procès reprendra au lendemain de la visite de Macron en Algérie. Quel rapport, pourtant il y en un Mitterrand, signataire et responsable de l’application des pouvoirs spéciaux durant la guerre de libération, n’avait-il pas déclaré à la face de Chadli Bendjedid que le FIS avait droit à la main mise sur les législatives ?
Donc on peut craindre que ce jeunot de l’Elysée exige l’armement légitime de tout le ramassis des ex-terroristes car cela était peut-être une des conditions de la réconciliation nationale. Comment peut-on accepter qu’un maquisard des hauteurs de Jijel devienne conseiller auprès de la Présidence ? On peut bien fermer les yeux sur un Saïd, sur un Bouleslévres, sur un Chakib, mais pas sur quelqu’un qui a enfourné des bébés, violé et engrossé des femmes kidnappées.
Qui nous dit, dès lors, qu’aujourd’hui on n’a pas de ministres aux élans terroristes ? Devrait-on dire Dieu merci, on a eu les années 90 qui nous ont empêché de passer par les fumeuses révolutions arabes et connaître le sort de la Syrie et de la Lybie ? Remarquez cela n’aurait peut-être pas été si mal de fourguer quelques uns de nos ministres au marché des esclaves…
M. Kassi