Le bureau régional du RCD de Bouira dénonce avec fermeté et rigueur le traitement dont ont été victimes les étudiants de l’Université Akli Mohand Oulhadj qui ont organisé, ce dimanche 11 décembre, une marche pour la promotion de Tamazight.
« Cette répression intervient au lendemain de la journée internationale des droits de l’homme dont la déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée et ratifiée par l’Algérie, et qui garantit le respect des libertés publiques », précise le bureau régional du RCD du Bouira dans un communiqué rendu public.
La même source rappelle que « cette marche avait pour objectif la dénonciation de la décision du pouvoir consistant à entraver d’avantage la promotion de la langue amazigh déjà en retard ».
« Malgré le fait que le RCD considère que cette proposition d’amendement introduit dans la loi de finances intervient pour provoquer et détourner l’opinion du reste des forfaitures qu’il est en train de commettre, la liberté de manifester doit être garantie », lit-on dans le même communiqué.
Comme nous l’avons rapporté dans notre précédent article, la marche des étudiants de l’université de Bouira a été empêchée par la police, qui ont procédé à des interpellations de plusieurs manifestants.
M.I