Le ministre de l’Habitat, Abdelwahid Temmar sévit contre les responsables des retards dans la réalisation des programmes de logements. Présidant, ce matin, une réunion avec les maîtres d’œuvres, il prononce les premières sanctions qui concernent notamment les entreprises chargé du programme AADL.
Selon le ministre, celles-ci, vont de la résiliation de contrats à des mises en demeure. Effectivement, le premier responsable du secteur de l’habitat a procédé à la résiliation des contrats de 3 maîtres d’œuvre et d’envoyer des mises en demeure à 17 autres.
Soulignant que les retards dans la réalisation des projets AADL ont été enregistrés dans 20 wilayas, impliquant 20 maîtres d’œuvre. «Cette situation concerne 38 450 unités », explique-t-il. Ainsi, trois maîtres d’œuvre chargés de la réalisation de 2550 unités de logement dont 809 à Tissemsilt, 400 à Ouled Zenati et 750 à Mascara, ont vu leurs contrats résiliés.
Dix-sept maîtres d’œuvre chargés de la réalisation de 28.100 unités de logement ont été destinataires, selon le ministre, de mises en demeure. « Un nouveau calendrier a été arrêté avec l’ensemble des maîtres d’œuvre qui devront présenter des rapports trimestriels jusqu’à la réception de tous les projets programmés », indique le ministre.
Abdelwahid Temmar responsabilise, dans la foulée, l’administration qui est assume, selon lui, une part de responsabilité du retard enregistré dans la réalisation de certains projets, à l’image du projet de réalisation de 1300 logements à Sétif, El Oued, Sidi Bel Abbès et Remchi. « J’en appelle à la conscience des maîtres d’œuvre pour livrer l’ensemble des projets dans les plus brefs délais », soutient-il.
Pour ce qui des programmes LPA (Logement public locatif), le ministre s’est contenté de mises en garde, en précisant que les retards enregistrés concerne 28 000 unités dans 18 wilayas. Il invite ainsi les maîtres d’œuvres chargés de la réalisation des ces unités à rattraper les retards enregistrés et à traiter les dysfonctionnements dans les plus brefs délais. « Le ministère de tutelle allait recourir à la résiliation des contrats à l’encontre des entreprises défaillantes », affirme-t-il.
Massinissa Ikhlef