Lors du Conseil national du RND de ce 18 janvier 2018, Ahmed Ouyahia a multiplié les « scoops ».
Le premier, concerne les élections législatives de 1997. Il dira toute honte bue que « Après avoir été injustement accusé de fraude en 1997, le RND a été lui-même victime localement de dépassements souvent graves [aux locales de 2017]. Alors qu’il était chef de gouvernement, la fraude de 1997 en faveur du RND est, depuis, pratiquement assumée par l’Etat pour disqualifier tous les courants politique y compris le FLN qui a, un temps, pris ses distances avec les décideurs. Pour quelqu’un auquel on prête des ambitions présidentielles, il aurait mieux fait de ne pas aborder un tel sujet.
La deuxième annonce d’Ouyahia, décidément venu réécrire l’histoire, il dira « Pour l’histoire, le président Bouteflika était contre l’interdiction de la conférence de l’écrivain Mouloud Mammeri, et la répression qui a suivi [Avril 80] ». Rappelant, qu’avant sa disgrâce, Bouteflika était conseiller de Chadli (1979, juillet 1980). Bien évidement aucune déclaration officielle ne mentionne ce désaccord.
Ahmed Ouyahia est un fourbe ; c’est du domaine public. L’ayant compris plutôt que tous ses adversaires dans le système, Bouteflika use du premier des kabyle de service à chaque fois de besoin.
A un an des élections présidentielles, il apparait de plus en plus qu’Ahmed Ouyahia n’était et n’est qu’un simple épouvantail pour une telle compétition.
Rabah Said