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Bouira , le recteur de l’université limogé

Le recteur de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, Zereg Moussa, vient d’être démis de ses fonctions, a-t-on appris hier .

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par son secrétait général, a procédé, aujourd’hui, au remplacement du premier responsable de cette université. Le nouveau recteur, Abdelaziz-chérif, prendra en mains les destinées de l’université de Bouira,  qui a connu de sérieux problèmes d’insécurité ces derniers mois.

La semaine dernière, des extras à l’université ont agressé des étudiants à l’arme blanche. L’un des étudiants, sérieusement touché a été évacué vers l’hôpital de Bouira puis vers celui d’Alger, suite à des complications.

En sus de cela, il est à rappeler que lors du mois décembre dernier, suite à ce que certains ont appelé « manipulation » mais qui, dans les faits, s’est déroulé au niveau de l’ APN, puisque selon des informations « des députés auraient voté un budget réduit que celui dont on dote habituellement le volet « réhabilitation de l’amazighité » au niveau du Haut-Commissariat à l’Amazighité (H.C.A.), institution qui dépend de la Présidence de la République, des citoyens, notamment des étudiants, sont sortis dans la rue pour protester contre ce vote. Alors que les manifestations se sont déroulées sans trop de problèmes à Alger, Tizi Ouzou, Batna, Bejaïa, Boumerdes, B.B.A.  … Au niveau de La wilaya de Bouira, les choses se sont compliquées jusqu’à se transformer en affrontements puis en bataille rangée entre étudiants progressistes et islamistes.

Des événements tragiques, ayant pour revendication la promotion de la langue amazighe, avaient alors secoué le campus universitaire durant plus de deux semaines et entrainé des blessées parmi les étudiants. Une marche a eu lieu mais au retour, là aussi, en appoint de certains étudiants, ce sont des gens extérieurs à l’université qui, infiltrés à l’intérieur du campus, se sont mis de la partie pour agresser des étudiants qui voulaient sortir dans la rue pour manifester pour l’amazighité.

Au niveau de l’APW, qui a tenu sa première session une semaine après la fermeture de l’université à cause de ces troubles, un élu RCD, demandera la désignation d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur  les provocations et situer les responsabilités.

Aujourd’hui, l’université de Bouira connait de grands problèmes, en plus de ceux administratifs et pédagogiques, celui de l’insécurité quasi permanente. On se demande quand est ce que les étudiants pourront faire leurs études dans le calme et la quiétude.

   Slimane Chabane

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