« Toutes les victimes civiles pourront être indemnisées ». C’est sous ce titre que le journal « le Monde », daté de mercredi 14 février, revient sur la décision du conseil constitutionnel, prise le 8 février dernier, d’ouvrir « le droit à pension » aux victimes civiles Algériennes. De par cette décision, de l’institution que préside Laurent Fabius, des dizaines de milliers de victimes Algériennes ou leurs ayants droit, pourraient réclamer une indemnisation. Il est à préciser que cette décision fait suite à une procédure introduite par un Algérien de 67 ans installé en France (il a souhaité garder l’anonymat, selon le quotidien) devant le tribunal des pensions militaires de Bordeaux, avant qu’elle n’arrive en fin de parcours judiciaire, devant le conseil constitutionnel. Rappelons que les gouvernements Algériens successifs font du sujet de la mémoire partagée avec la France un sujet récurrent « de secours » pour, souvent détourner l’opinion nationale des enjeux locaux. Ils lancent « des cris pour une réparations morale » plutôt comme postures mais jamais une demande d’indemnisation financière.
Feriel Messaoudi