Ce n’est pas parce que la JSK n’est jamais redescendue en division inférieure depuis son accession en 1967, qu’elle doit virer à tout bout de champ entraîneurs et présidents comme on renvoie à la maison parentale des élèves trois fois redoublants.
Hier dimanche 18 juste après l’élection de Cherif Mellal au poste de président, il paraît que Noureddine Sâadi vient d’être éjecté à cause de la défaite contre Tadjenante. Cette panique de se voir rétrograder est injustifiable. De vrais professionnels diraient que vu l’état des lieux, il vaut mieux descendre que de ruiner financièrement le club à travers des dépenses colossales pour changer des personnes alors que la cause est d’ordre collectif.
On a peur d’aller en deuxième division qualifiée d’enfer, mais on n’a pas honte de se faire humilier à chaque championnat de ligue 1 depuis près de cinq ans. C’est ce qu’on appelle taghenante. Mais souvent, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Cet enfer permettra peut-être aux JSKistes de cesser de se prendre pour la Jumbo Jet des années 80 ayant aujourd’hui un droit indiscutable de prôner une suprématie nostalgique en première division. Alors l’humilité ne peut pas faire de mal à un team qui a montré ses limites. L’enfer ? Pourquoi pas si cela peut les servir ?
N.B : Vol Alger-Bejaïa à bord d’Air Algérie qui claironne, tout comme la JSK, qu’elle est l’une des meilleures compagnies aériennes d’Afrique : Vous payez votre billet mais les agences n’ont pas de billets. « Voici votre numéro, allez sur place à l’aéroport, votre place est assurée ! ». Sans compter que l’avion a décollé avec 20 minutes d’avance alors qu’il était loin d’être plein. Là par contre, il n y a aucune bonne intention. A Air Algérie, il n’y a ni enfer nie paradis. Il n’ ya rien, c’est le néant. Il y a juste le désir le désir de couler Air Algérie et d’autres Entreprises publiques. Donc de couler carrément l’Algérie…
M.Kassi