Après Chawki Amari d’El Watan qui ne comprenait pas pourquoi les Berbères n’allaient pas faire la guerre en Palestine pour défendre leur arabité, voici débarqué un autre canasson, le sieur Abdou Elimam qui se dit linguiste et qui fustige la joie des Amazighs suite à l’annonce de yennayer, premier jour de l’an amazigh correspondant au 12 janvier de l’an grégorien, journée nationale chômée et payée.
Dans une contribution à un quotidien national, là où on attendait l’avis d’un spécialiste, on n’y découvre que de l’invective et des propos frôlant la xénophobie. Que dit-il ? Entre autres cochonneries : « j’interviens quelques semaines après le déferlement souvent à l’emporte pièce, des propos tenus çà et là par nos compatriotes amazighophiles » (sic).
Plus loin, il s’érige en commandante en avertissant d’un indexe accusateur pointé vers les Hommes libres : « Il faudrait (verbe utilisé par feu Mitterrand pour que l’Algérie accepte le moyen âge islamiste NDLR), scruter avec vigilance la nature chauvine et exclusive des discours qui on accompagné cette fièvre. Les réseaux sociaux ont même libéré une parole xénophobe que rien ne justifiait ».
Le linguiste ne s’arrête pas là puisque, il a apparemment peur pour sa langue et ses origines (les connaît-il ?) en déclamant qu’il souhaiterait attirer l’attention de ses « compatriotes berbérophones » sur le fait que la revendication d’une généralisation obligatoire de tamazight est à la fois antidémocratique et contre productive.
Cela me rappelle un certain chercheur qui, aux temps des criminels du FIS, disait que ce mouvement était à saluer car il était l’émanation d’une «régression féconde»!
M. Kassi