Le Congrès qui s’est tenu ce week-end a été sincèrement médiatisé par la presque totalité de la presse écrite. Nous disons bien presse écrite, car au niveau de celle qui ronronne toujours aux ouïes de l’ex RTA, y’a pas photo et le contraire nous aurait étonné même si c’est un ancien compagnon des lutte qui est en à la tête.
Mais que voulez-vous, quand on change de casquette, on change obligatoirement d’opinion.
Le Congrès du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie n’a finalement rien apporté de nouveau, et c’est tant mieux. Le Parti cher à Saïd Sadi et ses sympathisants restés fideles à leurs principes ont tenu à réitérer les points cardinaux d’une organisation qui, à sa naissance, représentait l’espoir d’une Algérie lancée vers le future malgré l’ambiance lugubre des années 80/90.
Moi qui croyais dure comme fer d’être invité, je me suis soulagé sur un arbrisseau quand j’ai appris qu’Ouyahia (le Kabyle qui dit que son mentor était pour la tenue de la conférence de Tizi Ouzou, sans dire si lui-même était pour ou contre) ne l’était pas non plus. Ni Belkhadem, ni Ould machin, ni Chakib Khelil, ni Saidani, ni le neveu de notre ex représentant auprès de l’ONU, ni Abbas Madani, ni Naïma Sahli, ni celle du Jour d’AL.
Ayant refusé l’invitation aux noces de « Aouicha ou El Harraz » (Naïma et Baba coul ou ouekel), le parti planche désormais sur sa nouvelle dénomination : « Mouvement Populaire pour la Démocratie et le Progrès (MPDP)» ? « Mouvement pour le Progrès et la Démocratie (MPPD) » ? Ou radicalement comme a fait Macron : « La République Nouvelle ». Pourquoi pas ? Dans tous les cas, le RCD reste le RCD.
M.Kassi