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La trêve humanitaire décidée par Poutine en Syrie n’a pas duré

Vingt-quatre heures après l’annonce faite par la Russie d’une trêve humanitaire quotidienne de cinq heures dans la Ghouta Orientale, des accusations portent à croire que le régime syrien n’a finalement pas pu respecter son engagement et ce dès le premier jour.

Les Nations unies et l’observatoire syrien des droits de l’homme, ont annoncé la reprise des combats, Selon l’OSDH des hélicoptères et un avion ont lâché des bombes sur l’enclave tenue par les rebelles. Mais le chef du groupe de contrôle dans la zone de désescalade, le général russe Victor Pankov, a annoncé de son côté que «Le couloir humanitaire destiné à assurer la sortie des civils de la zone de désescalade a été ouvert le 27 février à 9h du matin. Il est actuellement intensivement pilonné depuis la zone tenu par les combattants et aucun civil n’est sorti».

Pour le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, la question n’est pas de savoir lequel des deux camps avait rompu la trêve en premier, « Notre ligne est simple: Nous sommes prêts à envoyer des convois, mais la situation sécuritaire en ce moment ne nous le permet pas en raison des combats. Nous sommes également prêts à évacuer des centaines de malades dès que nous le pourrons ».

Assiégée depuis 2013, intensivement pilonné depuis dix jours, la Ghouta orientale et ses quelque 400.000 habitants vivent enfuis sous terre, au rythme des pénuries de nourritures et de médicaments. Voilà pourquoi, il est impératif de respecter cette trêve au moins pour pouvoir venir en aide aux 1.000 personnes attendant une évacuation médicale, dont 600 dans un état « modéré à grave ».

Y.B

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