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Belkacem Sahli à Bouira «au lieu de faire des réformes structurelles, le gouvernement fait des réformes conjoncturelles »

 

 

Le Secrétaire Général de l’ANR (Alliance Nationale Républicaine) Belkacem Sahli, a déclaré toujours soutenir le gouvernement dans son action de redressement de la situation générale mais surtout économique de l’Algérie, en marge d’une conférence organisée par son parti à Bouira, à l’occasion de la journée internationale de la femme. Toutefois, il a ajouté que « nous, nous ne disons pas que tout est blanc ou que tout est noir. ». Tout en soulignant que dans l’actuelle APN (Assemblée Populaire Nationale) « il y a n’importe quoi», il ne se privera pas de critiquer le gouvernement qui, selon lui, « fait des réformes conjoncturelles au lieu de faire des réformes structurelles, nous pouvons gagner 1 an ou 2, mais on arrivera au mur. »

S’agissant des réformes politiques, le chef de l’ANR plaidera pour leur « approfondissement. » Dans cette optique, il affirmera que son parti a été le seul à proposer la parité dans les assemblées élues au lieu des 30 % consacrées par la loi actuellement mais les forces rétrogrades en ont voulu autrement.

Toujours en terme de loi électorale, « nous proposons la proportionnelle nationale parce que l’actuelle loi nous a défavorisés » a-t-il ajouté en rappelant qu’aux dernières élections législatives, « avec 200 000 voix, nous avons eu 06 sièges alors que d’autres partis, avec moins que ça, ont eu jusqu’à 12,14 sièges» et d’appeler les autres partis à faire entendre leurs voix en formulant leurs propositions. Interrogé sur son probable soutien à un éventuel cinquième mandat de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia, Belkacem Sahli n’a pas mâché ses mots en qualifiant cette démarche « d’erreur à une année de l’échéance » non sans ajouter « Les conditions des élections de 2014 ne sont pas celles de 2019. » Tout en se déclarant « légaliste », il affirmera qu’une «élection est avant tout l’affaire du candidat et du conseil constitutionnel qui valide les candidatures sur la base, entre autres, de dossiers médicaux. » Rappelant que question santé, Bouteflika n’est pas comme avant, il dira « en 2014, nous étions le dernier parti à apporter son soutien au quatrième mandat de Bouteflika », il avancera qu’il y a d’abord « le bilan à faire et la capacité à diriger » tout en précisant qu’ « un bilan peut être positif ou négatif et celui du président ne peut échapper à cette appréciation. »

Et pour lancer une pique à ceux qui remettaient en question la légitimité de Bouteflika, il déclare « Nous pouvons critiquer une gestion et non remettre en question la légitimité d’un dirigeant. » Au cours de cette sortie, le chef de l’ANR n’a pas « voulu tenir le bâton par le milieu » selon ses termes                                                                                                                                                                               Slimane Chabane

 

 

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