Quand l’OAS a décidé qu’il n’était pas question de céder l’Algérie aux Algériens, tout était permis en complicité cachée avec ceux-là même qui avaient signé les accords d’Evian.
Quatre enseignants ont alors été sauvagement assassinés à l’Ecole Normale de Ben Aknoun dont le célébrissime auteur des « Chemins qui montent ». Fouroulou étudiait à l’ombre d’une bougie en cachette de ses parents pour non gaspillage d’énergie ! En fait cela relevait d’une autobiographie qui juxtaposait Mouloud Feraoun au pouvoir colonial.
Soixante années plus tard, les GIA, MIA et d’autres groupuscules armés encouragés par Chadli Bendjeddid et une frange de l’armée, ont pris exemple sur les actes de l’OAS en assassinant Tahar Djaout, Abdelkader Alloula et plus d’une centaine de journalistes, artistes, médecins, intellectuels.
La sagesse et le pacifisme à la Gandhi, ne s’apprennent pas, ils se cultivent. Par contre les actes assassins, s’apprennent d’une génération à une autre, d’une idéologie à une autre.
Alors quand on apprend que des Normaliens ont été tabassés à Constantine par des enfants issus de l’Armée Nationale Populaire, on se demande qui est le fautif. L’OAS, le GIA, les résistants, les intellectuels, ou tout simplement l’Etat ?
M. Kassi