Un pays qui n’avance pas ne peut que reculer jusqu’au déclin. Une soixantaine d’années après l’Indépendance l’Algérie refait connaissance avec les milliers de cas atteints de rougeole. A ce train là, attendons-nous bientôt à renouer avec la peste et le typhus comme aux bons vieux temps du colonialisme, de la misère et du pain roulé dans la farine de gland.
Normal qu’on veuille mordicus retourner pourquoi pas à l’âge de pierre puisque entre autres exemple, après les agissements de ces mêmes tailleurs de pierre à Sétif, une députée dans son intervention aujourd’hui, demande à ce que la statue de Aïn Fouara, soit déménagée vers un musée ! Au-delà du fait que c’est cette pauvre députée qui doit être mise au musée, on est en droit de lui demander qui l’a autorisée à parler au nom des Algériens et en passant nous présenter son curriculum vitae et la taille du gourdin avec lequel son époux doit sûrement la battre chaque soir pour oser passer devant cette statue sans baisser les yeux. Pourquoi ne s’assume-t’elle pas plus radicalement en exigeant la non mixité à l’Assemblée nationale ?
Comment accepte-t-elle de croiser les regards des statues bien en chaire, vivantes et de sexe mâle ? Attention, là c’est une autre histoire. Une histoire de salaire mirobolant pendant que ces frères luttent contre la rougeole et pour un sachet de lait.
Une preuve de la déroute de l’Etat et de ses représentants : une télévision privée annonce depuis ce matin le départ imminent, de la ministre Benghebrit « selon une source bien informée ». Une guerre incessante menée depuis des années contre la modernité et la démocratie embryonnaire sans jamais que ces guerriers des temps des flèches en silex ne soient rappelés à l’ordre.
M. Kassi