Après Abane Ramdane, Yacef Sâadi, Louisa Ighilahriz, Voici le tour du Commandant Azzedine. Au suivant !
Sans oublier que même le colonel Amirouche a été sujet à une polémique ayant trait à la fameuse bleuit.
Fait étrange, ces feuilletons d’un genre non recensés au registre polar, ni série B ni X, ni autre, interviennent toujours à des moments précis et bien ciblés. « Fête » de l’anniversaire du quatrième mandat médiatisé à grande pompe par les médias qui n’ont de lourd que leurs soubrettes honteuses, fête de l’Indépendance, commémoration du 1er Novembre et cætera.
Aujourd’hui, la justice algérienne s’attaque à un monument du déclenchement de la Révolution. Au box des accusés d’un tribunal non pas français mais algérien, il arbore fièrement son handicape de la main droite causé par une déflagration suite à l’un des premiers attentats de Novembre 1954.
Le parquet a demandé que lui soit infligée une peine de 5 ans d’emprisonnement pour avoir émis un chèque sans provision à l’ordre d’un certain Tahkout. Ceci à décharge du Commandant.
A charge, Il est tout de même étrange qu’un commandant Azzedine ait un tel besoin de la « modeste » somme de 12 milliards. Pourquoi n’a-t-il pas demandé un prêt auprès de la banque ? Surtout qu’il avait en caution un immeuble à vendre ? Pourquoi critique t-il celui auprès duquel il a été demandé de l’argent ? Aussi « inconnu et escroc » soit-il, le Commandant semble clairement redevable de cet inconnu dit Tahkout. Alors, que cela soit jugé à Bir Mourad Raïs ou à Bir gh’balou les Bains n’empêche en rien la réalité de l’emprunt.
Si vous voulez que ce procès serve d’exemple, faites en sorte, messieurs les juges que tous ceux qui ont emprunté auprès d’inconnus, d’escrocs, de blanchisseurs, d’Italiens, d’Américains, lèvent la main… !
M. Kassi