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Bouira, APW : le groupe RCD relève vices de procédure et dénonce les violations de la réglementation

Le groupe RCD à l’APW (Assemblé Populaire de Wilaya) de Bouira a, dans une déclaration remise à la presse ce matin, dénoncé avec vigueur les violations de la réglementation relative à la gestion de leur institution. Les membres progressistes de l’APW signalent, d’abord, que « l’APW excelle dans la violation des lois et règlements» en faisant référence à la dernière session extraordinaire consacrée à l’élection des vice-présidents. Légalistes et dans le but d’appuyer leur position, les édiles de la population citent «l’article 62 de la  loi n°12/07 du 21 février 2012 relative à la wilaya qui a été violé sans état d’âme ni scrupule. C’est dans «le souci de préserver une coalition fragile et difficile à tenir dans le temps, qu’on a préféré satisfaire le maximum d’appétits et de convoitises de postes de responsabilité au respect scrupuleux des dispositions de loi »  peut-on lire dans la déclaration du RCD.» Ainsi, au lieu de désigner «03 vice-présidents seulement comme l’exige la loi sur les assemblées de wilaya ayant entre 43 et 47 sièges, ce sont  six vice-présidents qui l’ont été.»

Ensuite, la deuxième entorse, qualifié par les rédacteurs de la déclaration d’«impair commis par la présidence de l’assemblée », a été de «ne pas remettre aux élus les rapports des commissions « hydraulique » et « investissement » dans les délais prévus par la loi, notamment son article 17» C’est-à-dire 10 jours avant la session.» Les élus RCD n’en veulent pour preuve que les convocations remises aux membres le 25 mars et l’affichage fait le 26 pour une session prévue le 02 avril alors que la réglementation prévoit un délai de 10 jours; «Un modus opérandi qui renseigne du respect que voue l’exécutif à une institution élue qui baigne dans le non-respect des lois et soucieuse uniquement de gérer une coalition qui tient à un fil tenu» ajoute encore la déclaration des élus RCD.

Par ailleurs, au sujet des langues de travail des institutions de la république, «et quoique Tamazight soit  constitutionnellement consacrée langue nationale et officielle, le logiciel des institutions de l’Etat ne semble pas encore prêt à opérer une remise à niveau de ses réflexes et être au diapason des avancées juridiques acquises par le combat identitaire» fait remarquer à juste raison le groupe RCD à l’APW de Bouira pour qui «Les délibérations et les travaux de l’assemblée doivent être tenus et consignés dans les deux langues nationales et officielles et les directions doivent remettre leurs rapports en Tamazight aussi.»

En sus de cela, à l’ouverture de cette première session ordinaire de l’APW pour l’année 2018, alors que l’ordre du jour venait d’être adopté, le wali propose d’ajouter, conformément à l’article 109, «la présentation du bilan 2017 et le pourcentage de concrétisation et de réalisation des recommandations» de la quatrième et dernière session de  2017. Ce que refuseront les élus RCD, par la voix de Meziane Chabane pour la simple et bonne raison que l’ordre du jour a été adopté. Les élus progressistes auront gain de cause et aucun changement ne sera apporté l’ordre du jour.

Dans le but de prévenir tout autre dérapage à l’avenir et afin de prendre à témoin la population et rejeter toute la responsabilité sur ceux qui se dérobent à la loi, les élus du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) encore une fois, se démarque de violations flagrantes du code de wilaya, tout en restant à l’écoute des doléances des citoyens et fidèles aux engagements pris devant la population.

Slimane Chabane

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