La réunion devait déboucher sur l’accord «au sujet des priorités économiques et sociales» qu’une commission ad hoc, installée dans cet objectif, était chargée de proposer.
Les participants à cette réunion ont tenu à rappeler leur attachement au dialogue dans le cadre du Document de Carthage et la mise à jour des priorités.» Ils ont également mis l’accent sur l’urgence à s’entendre sur des programmes pragmatiques et des dispositions nécessaires pour améliorer la situation et à redonner espoir aux Tunisiens.
L’invitation par le président tunisien Essebsi des représentants des travailleurs renseigne sur «l’ampleur de la crise et l’urgence de dépasser les divergences, voire les intransigeances et ne faire prévaloir que l’intérêt … de l’ensemble des Tunisiens» souligne-t-on. Cela devrait procurer aux Tunisiens plus de confiance et de sérénité en l’avenir, la voie du dialogue et de la concertation ayant toujours été le moyen de sortie de crise en Tunisie depuis 2013. Elle est aujourd’hui et plus que jamais de mise.
Le refus d’aller vers un remaniement ministériel ou la satisfaction de toutes les revendications patronales et/ou syndicales a été souligné dans des organes de presse proches du pouvoir en Tunisie. Les syndicats tunisiens n’arrivent pas à s’entendre sur un minimum afin d’arracher certaines revendications des couches sociales les plus défavorisées parmi les travailleurs.
Slimane Chabane