Le chômage touche de plus en plus les jeunes dans la wilaya de Boumerdès. Pas de statistiques officielle indiquant le taux de chômage, mais la réalité est là. Beaucoup de jeunes étudiants se retrouvent au chômage juste après leurs études. D’autres jeunes ayant quelques années d’expériences ont de difficultés, encore, à trouver un job. Les jeunes, diplômés ou non, tentent de dénicher tant bien que mal un job saisonnier. L’été, est la période propice pour en trouver un mais cette année, la saison estivale sera écourtée par le mois sacré du Ramadhan, donc les chances sont minimes devant la frange juvénile en quête d’emplois. Le manque d’investissement en raison des menteurs bureaucratiques et l’absence de zones d’activités dans certaines localités de la wilaya sont les obstacles de création de richesse et du surcroit d’emplois. Les entreprises privées recrutent rarement ces derniers temps. La situation risque de s’empirer à l’avenir et les index sont au bas notamment depuis la chute des prix de l’or noir. En janvier dernier, la wilaya a enregistré plus de 40300 demandes d’emploi alors que l’offre n’excédait pas les 15900 jobs dans tous les secteurs confondus. Ces chiffres ont été communiqués par l’agence nationale de l’emploi Anem. Désormais le secteur public ne recrute plus. Durant l’année 2017, seuls 1828 emplois créent par le public alors que le privé en avait embauché 8613 demandeurs d’emplois. Par contre, le privé étranger commence à s’implanter d’avantageusement par la création de 595 jobs. Parmi les secteurs les plus attrayants, on trouve l’industrie qui garde la tête de peloton dans la création d’emplois avec 5000 jobs. Mais, ce secteur n’est pas présent sur tout le territoire de la wilaya. On le trouve particulièrement dans l’ouest qui se dote d’un tissu industriel très dense à même de concurrencer d’autres pôles industriels du pays. À l’est, l’industrie est quasiment absente. Toutes les zones d’activité de cette région sont pratiquement à l’abandon et les investisseurs fuient de plus en plus vers d’autres régions du pays. En raison de l’insécurité qui régnait durant près de deux décades, la région a perdu beaucoup en termes d’investissements.
Youcef Zitouni