Alors que des adolescents continuent de remplir nos prisons pour une histoire de pétard de kif, du vol d’une chaine ou d’un téléphone portable, les vrais ennemis de l’économie algérienne qui détournent et corrompent sans vergogne, se la coulent douce. Ils sont parfois même protégés par l’Etat et sa Justice.
C’est le moment choisi par le ministre de la Justice, à l’occasion de la 23ème session du Groupe africain de l’Union internationale des magistrats, pour faire l’éloge de ses réformettes qu’il est le seul à constater.
On peut aisément défier quiconque, qu’il soit ministre ou simple citoyen qui osera dire qu’il n’est pas au courant des juges qui encaissent en sous table des sachets de centaines de millions, pour régler un problème que l’accusé ou le plaignant ne mérite pas. Même dans les prisons il existe plusieurs prisonniers bénéficiant de traitement de faveur grâce aux miracles de la tchipa parfois payée en Devises. Et cela aussi est connu de tous.
Alors l’indépendance et la liberté de notre Justice n’est pas pour demain. Ni pour un autre jour d’ailleurs…
M. Kassi