Le 08 mai s’est très bien passé. Presque dans la liesse des jours d’Indépendance. Le ministre des Moudjahidine s’est rendu à Guelma et a du certainement récupérer quelques ossements de chouhadas massacrés à cette date par les nazis français pour ériger une stèle en leur honneur sous les applaudissements des autorités locales et des Fatiha, d’Imams, tout aussi locaux.
Il a dû rentrer le soir même pour dormir dans son pieu au grand soulagement de sa femme qui n’a pas omis de lui demander si sa mission n’a pas été éreintante et si son corps n’était pas endolori par tant de travail et d’efforts au service de la Nation et des Chouhadas.
Trop occupé à préparer un cinquième mandat qui n’avait de sens même pas aux temps des tribus Zoulou, à organiser l’inauguration de la « foire » d’Alger (beaucoup d’absences de firmes internationales) au sens propre et au figuré, pas une seule personnalité du sérail, n’a osé exiger de la France la reconnaissance du génocide commis ce 8 mai 1945, du trésor d’Alger volé, des disparitions et des enfumages. Pourtant même les instances internationales ont demandé aux Algériens la présentation d’un dossier comme l’ont fait les Juifs, les Arméniens, les Yougoslaves, les Rwandais et j’en passe. Demandes qui ont été toutes acceptées. Sauf celles de l’Algérie qui n’a rien demandé !
Que cache ce silence des autorités algériennes ? Que veulent-elles ne pas reconnaître ? Pourquoi cette nonchalance au sujet de la récupération des archives ?
Avons-nous été naïfs au point de croire que notre Etat faisait tout pour, alors que des personnalités françaises déclarent aux yeux du monde que l’Algérie n’a jamais rien demandé, même pas les crânes de leurs premiers révolutionnaires.
Il n’est pas question d’anguille sous roche, mais de baleine sous les récifs de Sidi Ferruch.
Avant son élection, Macron a été un invité d’honneur et VIP auprès de l’Elysée d’El Mouradia.
M. Kassi