Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, annonce la présentation, dans deux semaines, de la loi de finances complémentaire (LFC 2018) en Conseil des ministres, dont la réunion était prévue pour ce mercredi 9 mai avant d’être reportée.
S’exprimant, aujourd’hui en marge de l’inauguration de la 51ème foire internationale d’Alger, le premier ministre de dit rien sur les informations publiées par la presse concernant l’instruction de la présidence lui demandant de réviser le texte de la LFC.
Il nie seulement l’annulation du texte. Selon lui, le recours à une LFC a été dicté par la nécessité de faire avancer certains projets dans le cadre d’une situation financière qui reste « difficile ».
« Il y aura une loi de finances complémentaire d’abord parce que la situation financière du pays est toujours difficile. Nous travaillons actuellement avec des emprunts », rappelle-t-il. Devant cette situation, dit-il, la LFC 2018 « ne contiendra pas de crédits (budgétaires) supplémentaires car nous devons veiller à la rigueur budgétaire ».
Par contre, précise-t-il, cette LFC verra l’augmentation des autorisations de programmes pour « nous permettre de faire avancer quelques projets ».
Interrogé sur les mesures prévues dans l’avant-projet de loi, il a invité la presse à « être patients et attendre le passage du texte en Conseil des ministres pour avoir les détails ». Selon certaines sources, la présidence aurait décidé de reporter la réunion du conseil des ministres tout en exigeant la révision de la copie du gouvernement qui a prévu un chapelet de taxes.
Massinissa Ikhlef