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Cocaïne d’Oran : Kamel El Bouchi impliqué dans quatre affaires

L’affaire, explique le ministre, ne se limite pas seulement à la cocaïne, mais elle s’étend à d’autres délits, dont le blanchiment d’argent, le trafic d’influence et la perception d’avantages indus.

De nouveaux éléments dans l’affaire de la cocaïne d’Oran. Le principal accusé, en l’occurrence Kamel Chikhi appelé El Bouchi (le boucher), est finalement impliqué dans quatre dossiers différents, mais qui ont un lien avec l’affaire des 7 quintaux de la cocaïne saisie au port d’Oran, il y a seulement quelques semaines.

C’est ce qu’a confirmé, aujourd’hui, le ministre de la justice, grade des sceaux, Tayeb Louh. S’exprimant, aujourd’hui, dans une conférence de presse animée à l’Assemblée populaire nationale, le ministre donne pour la première fois, depuis l’éclatement du scandale, des éléments d’information sur cette affaire.

Il fait état, ainsi, de l’existence de dossiers judiciaires différents. Selon lui, la justice a délivré aussi des commissions rogatoires internationales. L’affaire, explique le ministre, ne se limite pas seulement à la cocaïne, mais elle s’étend à d’autres délits, dont le blanchiment d’argent, le trafic d’influence et la perception d’avantages indus.

Dans toutes ses affaires, rappelle le ministre, le principal accusé est Kamel Chikhi, appelé El Bouchi. Selon le ministre, six suspects dans l’affaire de la cocaïne sont déjà placés en détention provisoire. « Douze (12) autres personnes seront présentées devant le juge aujourd’hui ou demain et elles pourraient être mises en prison », explique-t-il, précisant « qu’il n’y aura pas d’impunité ».

Tayeb Louh assure également que la justice « ira jusqu’au bout dans cette affaire ». « Nous avons affaire à un réseau international de trafic de drogue qui sera démasqué dans les prochains jours dans le cadre de l’enquête », indique-t-il, affirmant que les commissions rogatoires internationales concerneront tous les pays où a accosté le bateau transporteur de cette importante quantité de cocaïne.

Le ministre de la justice justifie, dans la foulé le transfert du dossier d’Oran au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Selon lui, les personnes impliquées, le siège de l’entreprise importatrice de la marchandise contenant de la cocaïne se trouvent à Alger. « Pour le bon fonctionnement de l’enquête, il était plus intéressant de traiter l’affaire à Alger », explique-t-il.

Massinissa Ikhlef 

 

 

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