Non pas sans, mais avec jeu de mots assumé, le professeur Hasbellaoui a réussi majestueusement à pratiquer une parfaite fécondation in-vitro sur une grève qu’on croyait révolutionnaire car unique dans les annales de la médecine de par sa durée et sa qualité.
Jouant sur le pourrissement, l’usure et la manipulation de quelques membres du Collectif autonome des médecins algériens, les « militants » du Ministère de la Santé ont fini par rabattre le bistouri à ceux qui paraissaient pourtant intraitables dans leurs revendications jurées ‘celées et non négociables’.
Huit mois plus tard, Hasbellaoui et ses sbires doivent jubiler. Les écoliers futurs médecins, ont repris la classe la queue entre les jambes sans la moindre miette de satisfaction. Walou, oulach. « Reprenez, après on verra » a de tout temps était la manière de négocier des agents du Ministère. Et bien maintenant qu’ils ont cessé leur chahut de gamins, on verra bien ce qu’il y a à voir.
Connaissant la manière de gérer de nos Ministères, et de nos responsables en général, leurs habitudes, leurs coups fourrés, leurs mensonges, nous sommes prêts à parier 10 années de travail en bénévolat contre l’effacement du service civil ou militaire, que Hasbellaoui et ses semblables refuseront l’offre juste comme ça. Pour montrer qu’ils sont les maîtres (pas de conférence, mais de la magouille), qu’ils font ce qu’ils veulent de ce pays, de nos étudiants, de nos travailleurs, de nos femmes…et même de leurs enfants et de leurs chauffeurs…
M. Kassi