Gain de temps, traitement avisé et rapide des dossiers des justiciables, interconnexion entre avocats, liaison permanente avec les instances judiciaires … sont les aspects positifs que rapportera le recours au web pour une procédure électronique.
Il s’agit donc, pour les robes noires, de remplacer la procédure administrative classique par une procédure électronique. Ce passage de l’utilisation d’une paperasse tous azimuts concernera aussi bien les requêtes, les dossiers de fonds que les appels … qui seront envoyés virtuellement aux juridictions concernées via le web.
Les trois communicants ont abordé aussi le fonctionnement du RPVA (Réseau Privé Virtuel des Avocats) un réseau français, en vue de lancer un réseau analogue en Algérie dans les années à venir.
« Cette rencontre rentre dans la cadre de la formation continue des avocats régie par la loi 13/07 portant profession d’avocat » selon maitre Becheur Ghania. L’idée est de préparer les avocats à cette transformation de la procédure classique de traitement des dossiers vers un traitement numérique.
Cette méthode virtuelle de traitement des affaires des justiciables, non encore introduite en Algérie, a été lancée en France il y a quelques années. Pour Hammaz Baghdad, avocat à Paris, « elle est déjà dépassée en France. » Une méthode venue des Etats Unis préconise l’intelligence artificielle. « L’ordinateur traite lui-même les dossiers selon les données que vous lui injectez. Il peut même vous fournir le pourcentage de chance qu’a un avocat de gagner ou de perdre un procès » selon le même conférencier.
Dans la culture US, il y a négociation. « Si l’accusé reconnait sa culpabilité, la peine est négociée. Même le procureur jour le jeu » ajoutera maitre Hammaz. Comme la commerciale, c’est la transaction judiciaire.
Slimane Chabane