Le plaisir gustatif a du temps des Grecs, été un rituel sacré. Depuis, la gastronomie n’a jamais été remise en cause. Aujourd’hui encore, elle est portée aux nues par des émissions radiophoniques et télévisuelles comme Samira et le planétaire Gordon (cauchemar en cuisine) connu aux quatre coins du monde.
Alors on ne comprend pas qu’une joggeuse agressée trouvent un soutien auprès d’hommes et de femmes qui déclarent à l’unisson : « la place de la femme n’est pas dans la cuisine, mais là où elle veut ». Alors, dites moi pourquoi ma sœur aînée, intellectuelle et dirigeant une entreprise d’import-export, a payé la semaine passée 60 millions de centimes pour se refaire une cuisine new look ?
La faute n’est pas dans la cuisine, ni dans l’homme. Elle est dans l’humain. Il y a bien des femmes qui refusent des métiers d’hommes. Il y a bien des hommes qui n’acceptent que leur femme fasse mécanicienne ou boucher. Donc la faute est partagée.
Les jeunes qui ont agressé la dame en basket, sont les mêmes qui nous représentent « diplomatiquement » à Marseille et à Berlin. Ils sont rejetés car ils n’ont trouvé ni père, ni mère, ni Etat qui les protègent.
Ils n’ont d’ailleurs jamais connu de cuisine puisqu’ils ont vécu dans un F1 à 8 enfants ou dans un bidonville quoique parabolé.
M. Kassi