La galerie d’art « Espaco » abrite jusqu’au 15 du mois en cours une exposition d’arts plastiques regroupant huit artistes parmi la crème de l’art contemporain algérien.
Intitulée « Octoplasties », cette exposition collective permet de découvrir les dernières créations plastiques de Kenza Bourenane, Abdelghani Chebouche, Arezki Larbi, Mounia Lazali, Amar Bouras, Mustapha Nedjai…etc
Toujours aussi créatif, Arezki Larbi, l’enfant terrible de la peinture algérienne présente, pour l’occasion, une série d’œuvres intitulée « Traits noirs », réalisée à la craie d’art et au fusain, sur des fonds couleur terre, donnant à la toile un aspect de parchemin sur lesquelles l’artiste a peint des paysages et des symboles déclinés en sept tableaux.
Usant de la même technique, Mounia Lazali présente, pour sa part, une collection composée de trois œuvres réalisées au crayon, craie et feutre sur des supports de plaques de plâtre exposées en fragments ayant pour titre « We Will Not Go Back ».
De son côté, Ratiba Aït Chafaa propose des toiles intitulées « Nouage » et « Entrecroisement » à travers lesquelles elle détaille le relief des nœuds et du croisement. Pour sa part, l’artiste peintre Mounia Benamani a accroché aux cimaises de la galerie deux toiles abstraites intitulées « Métamorphose » à travers lesquelles elle explore le rythme cyclique de l’univers végétal, rythme qui peut être transposé à l’humain.
S’inscrivant dans une présence un peu plus élaborée, la plasticienne Kenza Bourenane propose une installation rassemblant plusieurs techniques sur un mur en brique incrusté de sculptures métalliques, de figurines en céramique et d’objets de récupération revisités. Cette monstration intitulée « Abruptum » est réalisée en collaboration avec Abdelghani Chebouche. A travers sa réalisation, ce dernier nous restitue un univers « kafkaïen, oppressant et parsemé de petites ouvertures sur un ailleurs ».
D’autres artistes plasticiens, à l’instar du plasticien, vidéaste et photographe Ammar Bouras ou des artistes peintres Mustapha Nedjai et Yahia Bourmel présentent, à leur tour, des œuvres, certes moins récentes puisque déjà présentées lors de précédentes expositions mais la beauté de ces réalisations fait que le plaisir de les admirer est, cette fois encore, renouvelé.
L’exposition « Octoplasties » mérite le détour !