Avant d’entamer cette chronique, signalons que de tout temps, j’ai eu à rendre hommage au militant de la lutte de libération et que j’ai eu même l’honneur de rencontrer son épouse. Cette parenthèse fermée, j’ai eu à lire une lettre adressée à Emmanuel Macron concernant l’assassinat de Maurice Audin. Avec tous mes respects au collègue H.Z et au caricaturiste D qui sont, tout comme moi, proches du journal l’Humanité, j’ose commenter cette lettre ouverte (pourquoi ce genre de plis n’est jamais fermé ?).
Initiée par 54 personnalités, cette lettre interpelle Emmanuel Macron sur l’assassinat de Maurice Audin. Ce que ces 54 ignorent c’est que la principale place d’Alger, capitale de l’Algérie indépendante, porte son nom et même nos vieilles demandent depuis toujours au receveur de l’ETUSA : « khouya, had el bus yeddi l’Audin ? ». Néanmoins, ce dernier ne peut pas faire oublier à des millions d’Algériens et même de Français, qu’il n’est pas l’unique victime du DAECH français version fin du 20 ème siècle. Ce groupuscule meurtrier mené par un certain François Mitterrand, qui avait accordé sous sa signature les pouvoirs spéciaux aux armées d’Aussarès et de Bigeard.
Devenu Président, et en même temps ami intime de Chadli Bendjeddid, Franchois comme aiment à l’appeler ses propres compatriotes, ne démentira jamais les véritable conditions de la mort de Larbi Ben M’Hidi.
Cinquante quatre personnalités qui ne pipent mot sur les enfumages (version, encore une fois, française et moderne des chambres à gaz nazies) ni sur le « suicide » de Larbi Ben M’Hidi, mais qui se contentent de pleurnicher sur les cendres d’un martyr qui de toutes façons les détestait et que nous, nous continuons à aimer.
Savez-vous pourquoi tout ce trémolo ? C’est parce qu’il ne s’appelle pas Mohia Aoudia, mais Maurice tout comme notre bon vieux copain serveur au cercle Taleb Abderrahmane, un ami de Maurice, justement.
A Dieu nous appartenons tous sans exception et à Lui nous retournons tous, sans différenciation de patronyme, de race, de religion ou de faciès. Amen !
M. Kassi