Le dernier chiffre officiel de vaches atteintes de fièvre aphteuse dans la wilaya de Bouira est de 23 cas. Le dernier cas a été signalé, il y a deux jours dans la commune de Mchedallah, une quarantaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de la wilaya.
Le plus grave, c’est que, selon un vétérinaire de la DSA (Direction des Services Agricoles), la wilaya de Bouira n’a toujours pas reçu son quota de vaccin contre la fièvre aphteuse.
Avec l’approche de l’Aïd et les Algériens qui tiennent toujours et autant à leur mouton, la situation risque de devenir ingérable, voire dangereuse. Même si le premier responsable de la wilaya a pris les devants et a déjà décrété le plan ORSEC, interdisant tout regroupement et déplacement de bestiaux, il n’est pas évident, si des dispositions draconiennes ne sont pas prises en matière de surveillance des routes et des marchés, de maitriser la situation.
L’on se rappelle qu’à chaque Aïd, des maquignons sillonnent les campagnes et les quartiers pour vendre des moutons même en pleine centres urbains. On retrouve un peu partout des petits enclos improvisés avec des bestiaux dedans et c’est au plus offrant. Le danger n’est pas loin d’autant plus qu’à chaque Aid, d’autres maladies, liées aux ovins, sont découvertes .
