Proclamée en 2009 par l’Unesco, la date du 18 juillet, correspondant à l’anniversaire de naissance de Nelson Mandela est mondialement fêtée. Des actions citoyennes sont, à ce titre, initiées en hommage à « Madiba » et à son long combat pour les droits civiques et les valeurs humaines, tant dans son pays, l’Afrique du Sud, que dans d’autres pays d’Afrique et du monde, minés par l’injustice, la répression et la violence.
A l’instar de nombreuses autres nations par le monde, l’Algérie a célébré, hier, cette date, pour la quatrième année consécutive.
L’événement, initié par le Centre d’Information des Nations-Unies, l’Association SIDRA, l’ambassade d’Afrique du Sud en Algérie, en collaboration avec SDG’s Advocates Community Algeria, a été placé cette année sous le thème « Be the legacy » (Soyez l’héritage).
Au cours d’une séance inaugurale tenue au niveau du Centre International de la Jeunesse de Sidi Fredj, en présence des organisateurs et de plusieurs membres du corps diplomatique accrédités à Alger, la secrétaire générale de l’association SIDRA, Meriem Chikirou reviendra sur « la nécessité de commémorer cette journée symbolique prônant les valeurs du vivre-ensemble. Madiba vivra toujours dans nos cœurs et dans nos esprits, plus encore, il vivra à travers notre action d’aujourd’hui qui portera toutes les valeurs pour lesquelles il s’est battu ».
L’objectif de cette journée étant de consacrer 67 minutes à une action citoyenne, les bénévoles, accompagnés de représentants du corps diplomatique, se sont lancés dans le nettoyage de la plage Kario de Sidi-Fredj.
Coïncidant avec le 100ème anniversaire du leader sud-africain, cette action hautement symbolique, a rejoint toutes les autres initiées à travers le monde pour honorer la mémoire de celui qui, un jour, avait déclaré : « « J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C’est un idéal pour lequel je souhaite vire et j’espère accomplir. Mais si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».
Kahina A.