Les JAJ pour les intimes, se sont terminés comme ils ont commencé : dans une désorganisation totale. Heureusement que la bonhomie et la décontraction des jeunes athlètes africains ont sauvé quelque peu la mise en créant à la clôture des jeux tout comme à leur ouverture, une ambiance folle. Dommage que le public n’était pas au rendez-vous malgré la gratuité des entrées.
D’abord, il y a cette histoire d’hébergement. Alors que l’argent attribué aux organisateurs était suffisant pour loger tout ce beau monde dans des hôtels, beaucoup se sont retrouvés dans des cités universitaires désertées à la hâte par les étudiants. On imagine alors l’état des chambres : manque d’hygiène, état de salubrité des couches et des sanitaires etc…
Pour plus d’économie douteuse, le COA et autres organisateurs vacanciers, auraient même dû les héberger dans des camps de toile. Au moins les athlètes auraient profité de la plage et de la montagne à défaut de médailles confisquées par un chronométrage de l’âge de pierre.
La meilleure nous vient d’un super responsable qui déclare que l’Algérie est classée première selon la quantité de médailles tombées dans son escarcelle. Le quidam ne sait donc pas qu’on calcule le positionnement des sélections selon la qualité, à savoir la couleur vermeille des médailles et non pas le nombre de kilos tout métal confondu. La honte nous attend t-elle aux jeux méditerranéens d’Oran ?
- Kassi