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Boumerdes: La saison estivale tire à sa fin; Quel bilan faut-il en faire ?

Faut-il parler d’une réussite de la saison estivale à Boumerdès au moment où des agressions sont enregistrées quotidiennementsur les plages et les parkings ?

Les instructions relatives notamment à la gratuité des plages et des parkings ne sont pas appliquées. Conséquence directe de l’absence de rigueur, la régression des conditions de sécurité dans les plages. La totalité des parkings et plages concédées sont gérés par des délinquants et autres repris de justice. Rares sont les diplômés qui soumissionnent au niveau des APC pour accéder à une concession d’une plage. D’ailleurs, c’est ce qu’il faut encourager pour créer d’emplois pérennes et encourager le tourisme. On ne peut parler de tourisme sans parler de qualifications. Pour ces raisons, beaucoup de citoyens choisissent les plages de nos voisins marocains et tunisiens pour passer d’agréables séjours.

Que ce soit à Zemmouri ou à Cap Djenet, les prix de parking oscillent entre 100 et 200 DA. Sans compter les prix d’un parasol, d’une table et des chaises. Cela peut coûter plus de 1500 DA au vacancier. La bouffe est, également,  un problème qui se pose avec acuité surtout lorsqu’on sait que le littoral n’est pas doté en restaurants. Les estivants sont livrés à eux-mêmes. La région enregistre un déficit de plus de 4 000 lits. La capacité des hôtels et complexes touristiques de la région est loin d’absorber le nombre important d’estivants ralliant le littoral de l’ex-Rocher noir.

Les services de la protection civile ont enregistré près de 13 millions d’estivants ayant visité ces trois derniers mois les plages de Boumerdès. Le bilan publié par ce corps fait ressortir près de 3 000 visites par jours et plus de 4000 estivants qui partent à la plage durant les week-ends. La saison estivale, cependant, a été écourtée par le mois de carême dernier et la fête de l’Aid El Adha intervenant en plein vacances. Cette fête religieuse a contraint plusieurs estivants à retourner chez eux. L’apparition de l’épidémie de choléra dans plusieurs régions du pays a fait craindre le pire aux estivants qui ont craint sa propagation notamment par les égouts rejetés dans la mer à l’exemple de Corso, front de mer de Boumerdès et Boudouaou El Behri. Autant dire que le citoyen, au lieu de passer de bonnes vacances, a plutôt passé des mauvais moments.

                                                                                                             Zitouni Youcef

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