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Condamné à la prison avec sursis : Salim Yezza quitte la prison de Ghardaïa

Un ouf de soulagement ! Les militants des droits de l’homme et les amis du militant de la cause amazigh dans les régions des Aurès, Salim Yazza n’ont pas caché leur joie de le voir enfin libre.

En détention depuis près d’un mois à la prison de Ghardaïa, l’homme a été libéré, ce matin, malgré sa condamnation par le tribunal de la ville à une année de prison avec sursis et 100 000 DA d’amende.

Reporté la semaine dernière, le verdict prononcé par le juge a eu, effectivement, l’effet d’un soulagement pour les amis du militant Chaoui qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Ils retiennent surtout le fait que Salim Yezza retrouvera les siens dès aujourd’hui.

Son avocat, Kouceila Zerguine est, en revanche déçu par la décision du juge et annonce l’introduction dans les délais d’un pourvoi en cassation. « J’ai le regret de vous informer que le tribunal de Ghardaïa vient de condamner M. Salim Yezza à une année de prison avec sursis et d’une amende de 100 000 DA d’amende», lance-t-il sur sa page Facebook.

Selon lui, « un appel sera interjeté sur cette décision dans les délais prévus par le code de procédures pénales ». L’avocat décide aussi de saisir les instances onusiennes pour dénoncer cet acharnement contre les défenseurs des droits de l’homme.

«Nous allons saisir les deux rapporteurs spéciaux de l’ONU en l’occurrence M. Michel Forest rapporteur spécial sur la situation des défenseurs Des Droit de l’homme ainsi que M. David Kaye rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à libéré d’opinion et d’expression », précise-t-il.

Salim Yezza a été arrêté, rappelons-le, à l’aéroport de Biskra le 14 juillet, alors qu’il s’apprêtait à retourner en France où il résidait. Il était rentré en Algérie, le 5 juillet dernier, pour assister aux obsèques de son père mort dans un accident de voiture.

Son arrestation est intervenue sur la base d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal de Ghardaïa, le 10 juillet dernier. Il a été poursuivi pour ses publications sur Facebook datée du 25 janvier 2014, concernant les évènements de Ghardaïa.

Depuis son arrestation, un mouvement de solidarité s’est constitué. A Tkout, sa région natale, des rassemblements ont été organisés pour exigé sa libération. Des pétitions ont été aussi lancées sur Internet pour dénoncer une grave atteinte à la liberté d’expression.

Massinissa Ikhlef 

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