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Conséquence de l’épidémie du choléra qui s’est déclenchée en Algérie: Le certificat médical exigé pour entrer en France

Première conséquence internationale de l’épidémie de choléra qui s’est déclenchée en Algérie, les voyageurs algériens à destination de la France sont contraints de produire un certificat médical d’entrée sur son territoire, et ce, à partir de demain samedi, a-t-on appris de source sûre.

Les titulaires d’un visa pour la France sont donc obligés de prouver qu’ils sont en bonne santé et surtout qu’ils ne sont pas contaminés par le virus du choléra qui a déjà causé la mort d’un homme et plusieurs hospitalisations dans au moins quatre wilayas du centre dont la Capitale.

Notre source ajoute que les voyageurs pour la France qui ne sont pas munis du certificat médical en question peuvent se faire ausculter sur place au niveau des aéroports français moyennant le paiement de la somme de 24 euros pour être autorisés à fouler le sol français.

Pour rappel, Pour l’heure, quatre wilayas sont concernées. La wilaya de Blida est la plus touchée, avec 50 cas, dont 22 confirmés, suivie de Tipaza (11 cas confirmés sur 18), d’Alger (5 cas confirmés sur 14) et de Bouira (3 cas confirmés sur 6). L’origine de l’infection reste, pour l’heure, inconnue.

Vingt-six enfants, entre 4 et 15 ans, font partie des victimes, d’après le bulletin de situation épidémiologique, qui ne fait état, pour l’heure, que d’un seul décès, l’entraîneur national de boxe, Athmane Dahmani, selon les médias même si officiellement ce dernier est déclaré mort suite à un arrêt cardiaque.

Le tâtonnement des autorités sanitaires était patent, à telle enseigne qu’on se demande si elles n’ont pas dû recourir à une expertise étrangère, comme c’est souvent le cas devant l’incompétence et la gabegie qui caractérise la gestion de la donne publique.

En dépit des assurances données par les autorités, la rue n’en décolère pas. Dans les médias et les réseaux sociaux, les autorités algériennes ont essuyé des critiques les accusant de « négligence », voire de duplicité car elles seraient au courant qu’il s’agissait d’une épidémie de choléra et l’aurait caché à l’opinion publique.

Le choléra de retour…22 ans après !

Beaucoup de questions sont restées sans réponse jusqu’à présent. Il faudra attendre probablement le début de la semaine pour espérer avoir quelques éléments de réponses.

​Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë, provoquée par une bactérie, le Vibrio cholerae. Ses principaux symptômes sont des vomissements, de violentes diarrhées et des douleurs abdominales. Dans près de la moitié des cas, elle entraîne la mort si aucun traitement n’est dispensé à temps. Chaque année, elle tue jusqu’à 143 000 personnes dans le monde, sur près de 4 millions de cas recensés, principalement dans les pays où sévissent les guerres, la pauvreté et les catastrophes naturelles.

Le dernier cas confirmé du choléra en Algérie, remonte, quant à lui, à 1996. En juin 2003, la banlieue d’Oran connut même 14 cas de peste bubonique, provoquant ainsi la mise en quarantaine d’un village entier, comptant 1200 personnes. Des carences au niveau du système de santé, mais aussi la défaillance des autorités locales à assurer des conditions d’hygiène correctes dans leurs circonscriptions respectives, sont régulièrement relevées.

On apprend à l’instant que les commissions de sécurité de certaines wilayas sont en état d’alerte maximum et des réunions sont prévues pour demain à 10h00.

Ramdane Yacine

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