Tandis que dans certaines villes du pays, les campagnes de boycott des concerts et galas artistiques se poursuit (Ouargla, Sidi-Bel Abbes…), en Kabylie, on continue à savourer les douces nuits estivales dans une ambiance festive, légère et familiale.
Mercredi soir, « Les Belles nuits de Tigzirt » ont été étrennées par l’artiste Mohamed Allaoua qui, pendant plus d’une heure, a gratifié son public d’un florilège de chansons puisées dans son large répertoire.
L’assistance composée de familles d’estivants et d’habitants de la petite station balnéaire ont apprécié ce moment festif, n’hésitant pas à esquisser quelques pas de danse ou, pour les plus timides, à reprendre en chœur avec l’artiste, quelques couplets de ses plus célèbres chansons.
Le spectacle qui s’est déroulé à l’Espace Louni, à l’entrée ouest de la ville, était organisé par une boîte événementielle privée, en collaboration avec l’Assemblée populaire communale de Tigzirt.
Les initiateurs de ces « Belles nuits de Tigzirt », qui s’étaleront jusqu’au 20 de ce mois, ont programmé une pléiade d’artistes, parmi lesquels on peut citer Rabah Asma, Ali Amrane, Stina, Mourad Guerbas, Samir Sadaoui, Akli, Ali Ferhati, Algerino, Amel Zen, Ghiles Terki.
Selon Hakim Bellout, manager de la société organisatrice, ces rendez-vous musicaux ont un double objectif, d’abord « mettre un peu d’ambiance dans les soirées des habitants de la région et des estivants qui sont très nombreux en cette période, avec un programme englobant tous les styles de musique », ensuite « offrir à tout le monde, surtout à ceux qui pour une raison ou une autre, ne peuvent aller dans les villes assister à des concerts, la possibilité d’accès à la détente et à la culture, en plus du repos, mais aussi, permettre de booster l’économie de la ville et de toute la région ».
Revenant sur l’idée de ces soirées, le même interlocuteur confiera que c’est en voyant le succès suscité par les « Nuits de Boudjima » qu’est née l’envie d’organiser « Les belles nuits de Tigzirt ». Avec l’aide d’un investisseur de la région dans le domaine du tourisme et de l’immobilier, c’est chose faite.
Gageons que l’événement sera reconduit l’année prochaine et les autres à venir pour devenir une tradition de plus où la culture est célébrée.
Kahina A.