Le président Abdelaziz Bouteflika, évacué le 27 août dernier en Suisse pour « des contrôles périodiques » n’a toujours pas regagné le pays. Cinq jours après son transfert à Genève, aucune information n’a été communiquée par la présidence sur le déroulement des supposés « contrôles », ni sur la date de son retour prévu à Alger. Ce black-out nourrit de folles rumeurs concernant son état de santé.
Ce vendredi, plusieurs sites, dont Mondeafrique de Nicolas Beau, évoquent une grave dégradation de la santé du chef de l’Etat. Selon ces sources, le président Abdelaziz Bouteflika, admis à l’hôpital cantonal de Genève serait placé au huitième étage du service oncologie, à l’aile des malades en phase critique.
Cache-t-on quelques choses ? Selon un périscope du quotidien Le Soir d’Algérie, « Abdelaziz Bouteflika sera de retour à Alger, ce samedi 1er septembre, en principe, après accomplissement de ses contrôles médicaux périodiques à Genève ». Waït and see.
En tout cas, son frère cadet et conseiller, Saïd Bouteflika ne laisse rien filtrer concernant les soins du président. Selon des sites d’information marocains, Saïd Bouteflika a choisi lui-même le personnel médical devant prendre en charge son frère.
«Ne voulant pas d’étrangers autour de son frère interné dans un hôpital à Genève, le frère du président algérien, Saïd Bouteflika, a demandé l’éloignement d’un médecin tunisien et d’une infirmière marocaine travaillant dans le service », rapporte un site.
«De peur que des informations ne fuitent et ne soient publiées sur l’état de santé de Bouteflika, plusieurs précautions ont été prises par l’entourage du chef d’Etat. Bouteflika junior a ainsi demandé et obtenu qu’un médecin tunisien et une infirmière marocaine travaillant dans ce service des maladies critiques soient déplacés », ajoute la même source, précisant que Saïd Bouteflika, supervise de près l’état médical de son frère. « Les gardes du corps du président sont logés dans les cinq chambres voisines », indique encore cette source.
Massinissa Ikhlef