Il existe une rue célèbre nommée Halles Saïd ou Sâad Lagha, comme vous voulez, qui se distingue par des faits relevant de la science fiction.
Cette petite rue qui aurait pu ressembler à n’importe quelle impasse de bourgade est devenue célèbre pourquoi ? Parce que si un club CSA décide d’entamer des activités sportives comme le judo, le karaté ou le tennis de table, il provoque un embouteillage monstre et des bagarres à ne pas en finir. Des bagarres qui ne sont en fait que les séquelles du Ramadan connu pour ses empoignades aussi stupides qu’injustifiées.
D’abord la ruelle n’a pas de trottoir. Ensuite elle est minuscule et est pourtant à double sens avec l’incivisme dû au stationnement en deuxième position sans compter le bric à brac lors du passage du camion poubelle aux odeurs de jasmin.
Tout cela car cette ruelle est devenue orpheline de ses rues perpendiculaires et adjacentes sur lesquelles il faisait bon de circuler. Mais depuis la fermeture de quelques cheminements débouchant sur « Fakhamatouha, la Présidence », les riverains et ceux qui veulent l’emprunter, vivent le calvaire.
Ce n’est pas les solutions qui manquent puisque des responsables de la salle RAMA, incriminée à tort, ont proposé la pose d’un trottoir pour empêcher les stationnements en double file et même de transformer Halles Saïd en rue à sens unique avec des alternatives de déviations par celles parallèles.
Mais qui écoutera une petite Association qui a pourtant donné tant de champions et qui, ne l’oublions pas, a été l’œuvre d’un certain Didouche Mourad, enfant du quartier ?
M. Kass