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Aït-Chaffa : Ibahrizene, le revêtement de la route tarde à voir le jour.

Ibahrizene, un paisible village de la commune d’Aït-Chaffa, situé à quelque 20 km au nord-est de la daïra d’Azeffoun, dépourvu de tous les moyens de base pouvant alléger la souffrance de ses habitant, il demeure parmi les villages les plus défavorisés de la wilaya de Tizi-Ouzou, son éloignement et la dégradation de la route y menant l’engouffrent davantage dans un isolement qui perdure depuis plusieurs années.

Les habitants de ce bourg souffrent péniblement de nombreux problèmes qui rendent leur quotidien des plus rudes. Ils se sentent délaissés, voire abandonnés, loin des yeux des autorités locales et des pouvoirs publics. Ils réclament en premier lieu le revêtement de la route menant vers leur village, car elle se trouve dans un état de dégradation avancée. Pourtant le projet de revêtement en béton bitumineux a été arraché dans le cadre sectoriel au début de l’année 2017 et sa réalisation a été belle et bien confiée à une entreprise privée par la direction des travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais la situation reste inchangée à ce jour. Quant aux délais de réalisation, ils ne devraient pas dépasser huit mois. Or, presque deux années viennent de passer sans que les habitants ne voient le début des travaux.

Aujourd’hui, les villageois ne savent pas à quel saint se vouer pour venir à bout de nombreux problèmes auxquels ils font face au quotidien en dépit, selon eux, des diverses promesses non tenues des responsables locaux.

Certes, le village Ibahrizene n’est qu’un exemple parmi d’autres dans une commune désertée par ses habitants, mais c’est aussi la réalité d’un dénuement qui a atteint le seuil de l’intolérable dans cette région.

Yacine SEDDIK

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