Le mal vivre et les mauvaises conditions de vie dans plusieurs communes de Boumerdès ont fait sortir les populations dans la rue.
Ce dimanche, les habitants de Tawerga, une localité de l’est de l’ex-Rocher noir ont paralysé totalement leur commune pour dénoncer la dégradation du cadre de vie. Le siège de l’APC a été fermé par les habitants, les commerces ont baissé rideau, les établissements Etatiques paralysés. La ville ressemble à une cité fantôme. Dès les premières heures de la matinée, l’action de protestation s’est ébranlée par la fermeture du siège de l’APC avant d’improviser une marche pacifique au centre ville.
« Nous avons observé cette grève générale pour dénoncer nos conditions de vie qui ne cessent de se dégrader. Les élus et les responsables locaux doivent partir car ils n’ont rien fait pour améliorer les choses », nous dira un manifestant.
Par cette action, les habitants de Tawerga dénoncent les promesses non tenues des responsables locaux notamment du staff communal qui avait promis d’améliorer les conditions de vie durant la campagne électorale pour les élections locales du 23 novembre 2017. Le réseau routier dans la région est dégradé alors que certains villages n’ont toujours pas de routes bitumées. Les dernières pluies qui se sont abattues ont dévoilé d’ailleurs les tares et le bricolage des responsables locaux en matière d’aménagement. Les protestataires réclament également le raccordement de leurs foyers au réseau du gaz naturel pour mettre un terme au froid glacial de la région notamment dans les villages. En sus de cela, les manifestants ont réclamé des logements surtout après le retard qu’accuse le programme de l’habitat rural (Fonal).
Par ailleurs, une marche pacifique a été organisée par les habitants de plusieurs quartiers de la ville de Hammadi à l’ouest de Boumerdès pour dénoncer la dégradation du cadre de vie. Les habitants de cette localité, située à quelques encablures de l’aéroport d’Alger, dénoncent la prolifération des décharges sauvages et réclament la collecte des ordures ménagères. Outre cela, ils réclament le raccordement au gaz naturel des quartiers comme Ben Brahem et Mouaissa.
Zitouni Youcef